CEDH, CASSIME c. FRANCE, 9 mai 2022, 22835/18

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Chronologie de l’affaire

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CEDH

Communiqué de presse sur les affaires 20702/18, 37928/20, 31172/19, 53030/19, 31378/20, 21768/19, 61177/09, 31349/20, 18287/18, 47834/19, …

 
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Sur la décision

Référence :
CEDH, 9 mai 2022, n° 22835/18
Numéro(s) : 22835/18
Type de document : Affaire communiquée
Niveau d’importance : Importance faible
Opinion(s) séparée(s) : Non
Conclusion : Affaire communiquée
Identifiant HUDOC : 001-217584
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Texte intégral

Publié le 30 mai 2022

CINQUIÈME SECTION

Requête no 22835/18
Kalil CASSIME
contre la France
introduite le 11 mai 2018
communiquée le 9 mai 2022

OBJET DE L’AFFAIRE

La requête concerne la célérité du contrôle juridictionnel d’une mesure de détention provisoire à hauteur de cassation.

Mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire portant sur des faits de trafic de stupéfiants, le requérant contesta son placement en détention provisoire le 26 juin 2017. Après que son appel fut déclaré mal fondé, il se pourvut en cassation le 6 juillet 2017. Toutefois, une ordonnance du 26 septembre 2017 prononça la déchéance du pourvoi, le mémoire du requérant ayant – à tort – été considéré comme tardif. En conséquence, il en sollicita la rétractation. Par une ordonnance du 5 décembre 2017, le conseiller désigné par le président de la chambre criminelle fit droit à cette demande. Par un arrêt du même jour, la chambre criminelle de la Cour de cassation rejeta le pourvoi du requérant et dit n’y avoir lieu à sa mise en liberté.

Invoquant l’article 5 § 4, le requérant soutient que son pourvoi du 6 juillet 2017 n’a pas été examiné à « bref délai », dans la mesure où il fut finalement statué sur celui-ci le 5 décembre 2017.


QUESTION AUX PARTIES

La longueur de la procédure au travers de laquelle le requérant a cherché à contester la légalité de son placement en détention provisoire était-elle compatible avec la condition de « bref délai » prévue à l’article 5 § 4 de la Convention ?

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CEDH, CASSIME c. FRANCE, 9 mai 2022, 22835/18