Cour de Cassation, Chambre civile 3, du 20 décembre 1982, Inédit
Chronologie de l’affaire
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Sur la décision
Référence : | Cass. 3e civ., 20 déc. 1982 |
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Juridiction : | Cour de cassation |
Importance : | Inédit |
Décision précédente : | Cour d'appel de Caen, 23 avril 1981 |
Identifiant Légifrance : | JURITEXT000007055512 |
Texte intégral
Sur le moyen unique : attendu que mme x… et m. Y… font grief a l’arret attaque (caen, 24 avril 1981) d’avoir decide que les epoux z… avaient acquis un immeuble leur appartenant, alors, selon le moyen, "que la formation du contrat de vente suppose le consentement simultane des deux parties sur les elements essentiels du contrat ;
Que l’accord donne par l’une des parties sur le prix ne peut valoir acceptation et rendre la vente parfaite que si l’autre partie a manifeste anterieurement la volonte ferme et sans equivoque de s’engager a acquerir pour ce prix ;
D’ou il suit que la cour d’appel qui se borne, en ce qui concerne les acquereurs a faire reference a l’existence de pourparlers insusceptibles de manifester un engagement ferme et precis d’acquerir, valant offre, a entache sa decision d’un manque de base legale au regard de l’article 1583 du code civil" ;
Mais attendu qu’apres avoir releve que mme x…, et m. Y…, avaient charge leur notaire de vendre leur maison et que des pourparlers ayant exclusivement pour objet la determination du prix s’etaient poursuivis pendant plusieurs mois avec les epoux z…, la cour d’appel, recherchant la commune intention des parties, a souverainement retenu que ces pourparlers s’etaient termines par un accord donne par les vendeurs a l’offre des acquereurs ;
D’ou il suit que le moyen n’est pas fonde ;
Par ces motifs : rejette le pourvoi forme contre l’arret rendu le 24 avril 1981 par la cour d’appel de caen ;
Textes cités dans la décision