Comment M. Corillion utilise l’IA juridique pour simplifier la gestion de ses nombreux dossiers contentieux.
Droit public · Cabinet Coudray UrbanLaw

Avocat senior au cabinet Coudray UrbanLaw, à Rennes, Jean-Éric Corillion est un expert du droit public. Avec une activité centrée sur la domanialité publique ou privée et les montages immobiliers publics, il accompagne les collectivités territoriales et les établissements publics sur divers sujets tels que la maîtrise foncière, la rédaction et la passation de contrats d’occupation du domaine public (AOT, COT, BEA), ou l’établissement de contrats immobiliers privés (baux commerciaux ou professionnels, BRS, VEFA, BEFA, etc.). Il accompagne également les collectivités en matière d’immobilier dégradé (mise en sécurité d’immeuble), ou abandonné (état d’abandon manifeste, biens sans maître).
« On peut à la fois être le conseil de collectivités de taille modeste, plutôt rurales, avec des services juridiques assez peu fournis voire inexistants, ou au contraire de très grosses collectivités extrêmement staffées sur le plan juridique. Dans le premier cas, nous devons avoir une approche rigoureuse, mais qui doit rester didactique. Dans le second cas, les services juridiques étant eux-même très compétents, on attend de nous un très fort niveau d’expertise »
Qu’il s’agisse d’aider une petite commune rurale ou une grande collectivité, M. Corillion adapte son expertise à des attentes variées et des contextes souvent complexes. En parallèle, il dispense également différentes formations et rédige des publications pour contribuer à l'éclairage des enjeux du droit public. Une mission qu’il mène avec passion et engagement.
« Mon activité consiste à 80 % en des activités de conseil, mais le cabinet traite aussi beaucoup de contentieux, selon les besoins des clients. »
C’est essentiellement sur cette composante contentieuse que nous avons souhaité l’interviewer pour comprendre comment il utilise Doctrine Flow, l’IA juridique qui simplifie la gestion de ses dossiers et accélère leur prise en main.
« Quand on reçoit un dossier, ce qui peut s’avérer fastidieux, c’est le tri des documents, leur classement et l’appréciation de leur pertinence. C’est particulièrement vrai dans les référés, où traiter les pièces et établir un bordereau prend un temps que l’on préfèrerait affecter au traitement de la question de droit »
Des tâches ingrates inhérentes à la préparation d’un dossier
Jean-Éric Corillion nous a partagé les principaux défis qu’il rencontrait dans la gestion quotidienne de ses dossiers, surtout avant l’arrivée de Flow.
Le premier problème était lié au volume important de documents à traiter, souvent dans des formats très disparates.
« On préfère inciter nos clients à adopter une approche exhaustive dans la transmission de pièces. Le revers de la médaille : de grosses vagues de documents à appréhender un à un pour apprécier leur pertinence pour le dossier. »
« Selon les clients, la rigueur dans le format et la dénomination des pièces est variable. Ça nous arrive d’avoir des documents bien classés mais l’on se retrouve fréquemment avec des attestations manuscrites, des courriers d’administrés ou encore des actes notariés très anciens, rédigés à la main, avec des écritures proches des hiéroglyphes ! »
« Ce qui me frustre le plus, c’est de devoir gérer des formats différents ou de recevoir beaucoup de pièces sans forcément avoir le temps de toutes les traiter. Parfois, on a juste envie d’aller directement au droit. »
Ce manque d’uniformité rendait particulièrement difficile la gestion de procédures d’urgence, où chaque minute compte. Les référés suspension, par exemple, nécessitent une gestion rapide et précise des pièces. Un vrai challenge pour être réactif en quelques jours seulement.
Jean-Éric Corillion se souvient également d’une difficulté qu’il rencontrait beaucoup au début de sa carrière : la préparation et le tri des documents. Il avait pour habitude de se lancer directement dans la rédaction des écritures, avant de comprendre l’importance d’un travail préparatoire soigné.
« J’ai rapidement changé ma méthode, en commençant par appréhender la totalité des pièces, les classer, et établir le bordereau avant toute rédaction sur le fond. Mais ce travail préparatoire restait une étape extrêmement chronophage. »
Autre source de frustration : les documents reçus au compte-gouttes. Recevoir des pièces à la dernière minute, alors que les écritures étaient déjà en cours, l’obligeait à réorganiser le bordereau et à renuméroter les documents, un processus de réagencement qui lui prenait un temps précieux.
Ce genre de tâches devenait rapidement un frein à son véritable cœur de métier : analyser, conseiller et construire une stratégie juridique.
Doctrine Flow, un choix stratégique pour son cabinet
« On a monté un groupe de travail pour comparer différents outils et sonder les pratiques du cabinet. On voulait être sûrs que l’outil choisi conviendrait aussi bien en conseil qu’en contentieux. »
Ce groupe de réflexion a ainsi choisi Doctrine Flow comme la solution la plus adaptée aux besoins du cabinet.
La raison principale pour laquelle Me Corillion a fait le choix d’utiliser Flow réside dans l’efficacité de l’outil pour les dossiers répétitifs. Il a pris l’exemple des contentieux d'expulsion tant de dépendances du domaine public, que de logements ou de locaux commerciaux, où les mêmes pièces sont constamment demandées.
Grâce à Flow, il est désormais capable de traiter un nombre beaucoup plus important de dossiers en un temps réduit. Un vrai gain de productivité pour gérer ces situations récurrentes de manière plus fluide.
Mais ce n’est pas tout. L’outil a également su séduire par ses fonctionnalités adaptées à sa matière. La conversion automatique en PDF et le renommage des documents sont des atouts essentiels, notamment pour répondre aux exigences strictes des juridictions administratives qui imposent de titrer les pièces selon un format spécifique.
« La dénomination des pièces correspond exactement à la pratique que nous devons avoir en droit public, ce qui nous fait gagner un temps précieux. »
Depuis, Flow est devenu son réflexe n°1 à l’ouverture d’un nouveau dossier.
« Dès que j’ai plus de cinq ou six pièces dans un dossier, je les passe sur Flow pour voir ce que l’outil propose. Cela me donne une bonne base de départ, surtout pour le rappel des faits. »
« Sur un dossier simple, en moyenne, je suis passé de 1 à 2 heures de travail préparatoire à environ 15 minutes. »
Depuis que Flow a été intégré dans son quotidien, Jean-Eric Corillion ne cache pas les changements positifs que l’outil a apportés, en commençant par un gain de temps considérable. Ce temps économisé est devenu précieux pour le cabinet : il permet de traiter un plus grand nombre de dossiers ou de consacrer davantage de ressources à la stratégie et à l’analyse juridique, plutôt qu’à des tâches fastidieuses.
Flow a également apporté une automatisation et une clarté dans la gestion des dossiers. Le résumé des faits et l’organisation chronologique des documents sont des fonctionnalités qu’il apprécie particulièrement. En effet, les procédures urgentes nécessitent une vision claire et structurée des faits pour aborder au mieux les questions de droit.
« Ce qui est le plus utile pour moi, c’est clairement le résumé des faits et le renommage des pièces. C’est indispensable, surtout pour les référés, où il faut une bonne connaissance des faits pour traiter la question de droit. »
Flow a été un véritable atout pour la rentabilité de son équipe, surtout sur les contentieux répétitifs où les honoraires sont souvent plus limités. L'outil leur permet de traiter un volume plus élevé de dossiers, ce qui améliore la rentabilité tout en maintenant une qualité optimale.
« Ça peut arriver qu’on ait des rapports d’expertise par exemple qui sont des documents relativement volumineux et là l’analyse succincte de l’IA permet de comprendre à grands traits la teneur du document. Mine de rien, ça a le mérite de nous aider à savoir que le document existe et quelles en sont les grandes lignes ».
Enfin, Flow s’est rapidement imposé comme un outil intuitif et polyvalent, intégré assez naturellement dans le flux de travail du cabinet. Me Corillion l’a totalement intégré dans ses habitudes de travail quotidiennes.
Me Corillion peut désormais consacrer son temps et son énergie à ce qui compte vraiment : apporter une réelle valeur ajoutée à ses dossiers en se concentrant sur son expertise juridique.
« Flow nous permet de mieux gérer le volume et de nous concentrer sur le cœur de notre métier. »
Comprenez par vous-même pourquoi les meilleurs avocats et juristes utilisent Doctrine pour mieux maîtriser le doute et construire des stratégies et conseils juridiques plus solides.
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