Cour de Cassation, Chambre civile 3, du 15 juin 1994, 92-13.487, Publié au bulletin

  • Présomption de l'article 653 du code civil·
  • Mur de soutènement·
  • Mitoyenneté·
  • Propriété·
  • Parcelle·
  • Destination·
  • Grief·
  • Caractère·
  • Violation·
  • Attaque

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

Une cour d’appel, qui constate que la forme du mur litigieux était caractéristique de celle d’un mur de soutènement et que sa destination était de maintenir les terres de l’une des parties, retient exactement que ce mur était la propriété exclusive de celle-ci.

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Commentaires7

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Cheuvreux · 25 novembre 2022

La Cour de cassation rappelle, dans un arrêt du 12 octobre 2022, la présomption de propriété d'un mur de soutènement par le propriétaire du fonds maintenu, et en tire des conséquences quant à l'assiette de la vente du fonds soutenu. Dans le cas d'espèce, un couple a acheté dans un lotissement un terrain à bâtir. Celui-ci surplombe la parcelle voisine dont il est séparé par un mur de trois mètres de haut. Les acquéreurs ont été condamnés par ordonnance de référé du 28 juin 2016 à effectuer les travaux nécessaires pour remédier au risque d'effondrement du mur. Considérant que leur …

 

www.avodire.fr · 3 mars 2022

La détermination de la nature – mitoyen ou non – d'un mur est essentielle à la détermination des droits et obligations des voisins. Si le titre de propriété ne précise pas la nature du mur, la détermination de sa nature n'est pas chose aisée. L'article 653 du Code civil dispose cependant que « Dans les villes et les campagnes, tout mur servant de séparation entre bâtiments jusqu'à l'héberge, ou entre cours et jardins, et même entre enclos dans les champs, est présumé mitoyen s'il n'y a titre ou marque du contraire. » Ainsi, sauf à ce que le titre de propriété ou la forme du mur indique que …

 

Anne-lise Lonné-clément · Lexbase · 17 février 2022
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Sur la décision

Référence :
Cass. 3e civ., 15 juin 1994, n° 92-13.487, Bull. 1994 III N° 125 p. 79
Juridiction : Cour de cassation
Numéro(s) de pourvoi : 92-13487
Importance : Publié au bulletin
Publication : Bulletin 1994 III N° 125 p. 79
Décision précédente : Cour d'appel de Versailles, 6 février 1992
Textes appliqués :
Code civil 653
Dispositif : Rejet.
Date de dernière mise à jour : 4 novembre 2021
Identifiant Légifrance : JURITEXT000007032881
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Sur les parties

Texte intégral

Sur le moyen unique :

Attendu que les époux Y… font grief à l’arrêt attaqué (Versailles, 7 février 1992) de décider que le mur de soutènement situé entre leur parcelle et celle de Mme X… n’était pas un mur mitoyen mais la propriété privative de cette dernière, alors, selon le moyen, qu’édifié dans l’intérêt commun de l’un et l’autre fonds, également exposé aux conséquences d’un glissement de terrain, le mur présente un caractère mitoyen (violation de l’article 653 du Code civil) ;

Mais attendu qu’ayant constaté que la forme du mur litigieux était caractéristique de celle d’un mur de soutènement et que sa destination était de maintenir les terres de Mme X…, la cour d’appel a exactement retenu que ce mur était la propriété exclusive de celle-ci ;

D’où il suit que le moyen n’est pas fondé ;

PAR CES MOTIFS :

REJETTE le pourvoi.

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Textes cités dans la décision

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