Cour de Cassation, Chambre sociale, du 20 octobre 1998, 96-40.757, Publié au bulletin

  • Modification imposée par l'employeur·
  • Modification du contrat de travail·
  • Modification du lieu de travail·
  • Contrat de travail, exécution·
  • Domaine d'application·
  • Modification·
  • Salariée·
  • Lieu de travail·
  • Offre·
  • Modification substantielle

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

Justifie légalement sa décision la cour d’appel qui, ayant relevé que le déplacement d’une entreprise avait eu lieu à l’intérieur de la région parisienne, a estimé que l’employeur n’avait pas modifié le contrat de travail d’un salarié.

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Commentaires7

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Maître Aurélie Arnaud · LegaVox · 9 mai 2019
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Sur la décision

Référence :
Cass. soc., 20 oct. 1998, n° 96-40.757, Bull. 1998 V N° 431 p. 323
Juridiction : Cour de cassation
Numéro(s) de pourvoi : 96-40757
Importance : Publié au bulletin
Publication : Bulletin 1998 V N° 431 p. 323
Décision précédente : Cour d'appel de Versailles, 27 novembre 1995
Dispositif : Rejet.
Date de dernière mise à jour : 4 novembre 2021
Identifiant Légifrance : JURITEXT000007039760
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Sur les parties

Texte intégral

Attendu que Mlle X… a été engagée le 9 septembre 1974 par la société Primelec en qualité de dactylo ; que la société a été mise en redressement judiciaire le 20 mai 1992 ; que la société Jelt CM a soumis une offre de reprise à l’administrateur judiciaire le 8 septembre 1992, précisant le nombre de salariés repris, à l’exclusion de trois salariés dont Mlle X… ; que, le 16 septembre 1992, elle a adressé une offre rectificative incluant Mlle X… ; que la société a déménagé de Malakoff à Courbevoie le 8 octobre 1992 et que la salariée s’est présentée à son nouveau lieu de travail le 9 octobre 1992, puis s’est trouvée en arrêt de travail du 10 octobre 1992 au 18 février 1993 ; qu’elle n’a pas repris le travail et a saisi la juridiction prud’homale en paiement de diverses sommes ;

Sur le premier moyen :

Attendu que la salariée fait grief à l’arrêt attaqué (Versailles, 28 novembre 1995) de l’avoir déboutée de ses demandes, alors, selon le moyen, que constitue une modification substantielle du contrat de travail, la modification qui a pour conséquence une aggravation notable des conditions de travail et donc de vie du salarié ; que Mlle X… a souligné dans ses écritures que le transfert de son lieu de travail à Courbevoie représentait un allongement de son tremps de transport quotidien considérable, celui-ci étant désormais de 3 heures par jour au lieu de 20 minutes, avec les répercussions inévitables sur sa mère invalide désormais seule 11 heures par jour ; qu’en ne répondant à ses conclusions et en motivant sa décision comme elle l’a fait, la cour d’appel n’a pas donné de base légale à sa décision ;

Mais attendu que la cour d’appel, qui a répondu aux conclusions et qui a relevé que le déplacement de l’entreprise avait eu lieu à l’intérieur de la région parisienne, a estimé que l’employeur n’avait pas modifié le contrat de travail de la salariée ; que le moyen n’est pas fondé ;

Sur le second moyen : (sans intérêt) ;

PAR CES MOTIFS :

REJETTE le pourvoi.

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Cour de Cassation, Chambre sociale, du 20 octobre 1998, 96-40.757, Publié au bulletin