Cour de Cassation, Chambre sociale, du 18 juillet 2000, 98-40.402, Publié au bulletin

  • Entreprise disposant d'un local de restauration·
  • Contrat de travail, exécution·
  • Pouvoir de gestion·
  • Tickets-restaurant·
  • Restauration·
  • Attribution·
  • Obligations·
  • Restaurant·
  • Condition·
  • Employeur

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

Il résulte de la combinaison de l’article R. 232-10-1 du Code du travail et de l’ordonnance du 27 mai 1967 que l’attribution de tickets-restaurant n’est pas obligatoire pour les entreprises disposant d’un local de restauration.

Commentaires8

Augmentez la visibilité de votre blog juridique : vos commentaires d’arrêts peuvent très simplement apparaitre sur toutes les décisions concernées. 

Conclusions du rapporteur public · 7 juillet 2022

N° 457140 Ministre de l'économie et des finances c. M. I... 1ère et 4ème chambres réunies Séance du 22 juin 2022 Lecture du 7 juillet 2022 CONCLUSIONS M. Arnaud SKZRYERBAK, Rapporteur public Les fonctionnaires qui télétravaillent ont-ils droit aux tickets restaurant ? C'est la question posée par la présente affaire, qui est antérieure à la crise sanitaire liée à la covid-19 mais qui a pris, avec elle, un intérêt particulier. En janvier 2021, 27 % des salariés pratiquaient le télétravail, contre 4 % en 2019, et nombre d'entre eux souhaitaient le poursuivre, même si c'est en en réduisant …

 
Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Sur la décision

Référence :
Cass. soc., 18 juill. 2000, n° 98-40.402, Bull. 2000 V N° 287 p. 227
Juridiction : Cour de cassation
Numéro(s) de pourvoi : 98-40402
Importance : Publié au bulletin
Publication : Bulletin 2000 V N° 287 p. 227
Décision précédente : Cour d'appel d'Agen, 17 novembre 1997
Dispositif : Rejet.
Date de dernière mise à jour : 4 novembre 2021
Identifiant Légifrance : JURITEXT000007041697
Lire la décision sur le site de la juridiction

Sur les parties

Texte intégral

Sur le moyen unique :

Attendu que la CPAM du Gers, employant plus de 25 salariés, a, par accord avec le comité d’entreprise du 7 avril 1977, créé un restaurant d’entreprise ; que M. X…, salarié de la CPAM, a sollicité de son employeur la délivrance de titres-restaurant, considérant qu’il n’était pas obligé de prendre ses repas dans le restaurant de l’entreprise ; que devant le refus de l’employeur, il a saisi la juridiction prud’homale ;

Attendu que le salarié fait grief à l’arrêt attaqué (Agen, 18 novembre 1997) de l’avoir débouté de sa demande, pour les motifs exposés au moyen, tirés d’un défaut de réponse à conclusions et d’un défaut de base légale en ce que la cour d’appel a privilégié un accord d’entreprise moins favorable aux salariés que la convention collective du personnel des organismes de sécurité sociale étendant le bénéfice des tickets-restaurant à l’ensemble du personnel des organismes de sécurité sociale ;

Mais attendu qu’il résulte de la combinaison de l’article R. 232-10-1 du Code du travail et de l’ordonnance du 27 mai 1967 que l’attribution de tickets-restaurant n’est pas obligatoire pour les entreprises disposant d’un local de restauration ;

Et attendu que la cour d’appel, qui a constaté que la convention collective du 20 janvier 1978 se bornait à faire bénéficier le personnel des organismes de sécurité sociale des dispositions de ladite ordonnance, a décidé à bon droit que l’employeur n’était pas tenu d’attribuer des tickets-restaurant aux salariés ;

D’où il suit que le moyen n’est pas fondé ;

PAR CES MOTIFS :

REJETTE le pourvoi.

Extraits similaires
highlight
Extraits similaires
Extraits les plus copiés
Extraits similaires
Inscrivez-vous gratuitement pour imprimer votre décision
Cour de Cassation, Chambre sociale, du 18 juillet 2000, 98-40.402, Publié au bulletin