Cour de Cassation, Chambre civile 3, du 12 juillet 2000, 97-13.107, Publié au bulletin

  • Propriété du dessus et du dessous·
  • Prescription acquisitive·
  • Preuve contraire·
  • Propriété du sol·
  • Propriété·
  • Cadastre·
  • Parcelle·
  • Présomption·
  • Partie·
  • Immeuble

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

La présomption de propriété du dessous au profit du propriétaire du sol n’est susceptible d’être combattue que par la preuve contraire résultant d’un titre ou de la prescription acquisitive.

Commentaires3

Augmentez la visibilité de votre blog juridique : vos commentaires d’arrêts peuvent très simplement apparaitre sur toutes les décisions concernées. 

Conclusions du rapporteur public · 5 avril 2019

N° 414700 M. et Mme A... 10e et 9e chambres réunies Séance du 20 mars 2019 Lecture du 5 avril 2019 CONCLUSIONS Mme Anne ILJIC, rapporteure publique Mme A... a fait bâtir en 2006 une porcherie sur une parcelle cadastrée BC 64 lui appartenant en propre située sur le territoire de Petite Ile, à La Réunion. Elle a entendu bénéficier à ce titre de la réduction d'impôt sur le revenu prévue à l'article 199 undecies B du CGI à raison des investissements productifs neufs réalisés dans les départements d'outre-mer dans le cadre d'une entreprise exploitant une activité agricole. Le texte prévoit que …

 

M. H. · Dalloz Etudiants · 26 juin 2015

www.bdidu.fr · 16 mars 2009

C'est ce que ces arrêts jugent par application de l'article 552 du code civil : 1) "Vu l'article 552 du Code civil ; Attendu que la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous ; Attendu, selon l'arrêt attaqué (Aix-en-Provence, 10 décembre 1996), que M. X..., propriétaire d'un immeuble cadastré 1311, ayant édifié un mur séparatif, en sous-sol, entre sa parcelle et les fonds cadastrés 128 et 129, a assigné son voisin, M. A..., auquel il reprochait d'avoir entrepris la démolition de ce mur, afin de faire juger qu'il était seul propriétaire de la parcelle …

 
Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Sur la décision

Référence :
Cass. 3e civ., 12 juill. 2000, n° 97-13.107, Bull. 2000 III N° 144 p. 99
Juridiction : Cour de cassation
Numéro(s) de pourvoi : 97-13107
Importance : Publié au bulletin
Publication : Bulletin 2000 III N° 144 p. 99
Décision précédente : Cour d'appel d'Aix-en-Provence, 9 décembre 1996
Précédents jurisprudentiels : A rapprocher :
Chambre civile 3, 07/10/1998, Bulletin 1998, III, n° 200, p. 133 (rejet), et les arrêts cités.
Textes appliqués :
Code civil 552
Dispositif : Cassation.
Date de dernière mise à jour : 4 novembre 2021
Identifiant Légifrance : JURITEXT000007043765
Lire la décision sur le site de la juridiction

Sur les parties

Texte intégral

Sur le moyen unique :

Vu l’article 552 du Code civil ;

Attendu que la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous ;

Attendu, selon l’arrêt attaqué (Aix-en-Provence, 10 décembre 1996), que M. X…, propriétaire d’un immeuble cadastré 1311, ayant édifié un mur séparatif, en sous-sol, entre sa parcelle et les fonds cadastrés 128 et 129, a assigné son voisin, M. A…, auquel il reprochait d’avoir entrepris la démolition de ce mur, afin de faire juger qu’il était seul propriétaire de la parcelle 1311 et des constructions qui y étaient édifiées ; que Mmes X… et A… sont intervenues volontairement à l’instance ; que les époux Y…, acquéreurs de la propriété A…, ont été assignés en intervention forcée ;

Attendu que pour débouter M. X… de sa demande et le condamner à démolir le mur objet du litige, l’arrêt, qui relève que les époux A… ont acquis les parties d’immeuble d’une maison élevée de deux étages cadastrée B 125, 126, 128, 129 comprenant, au rez-de-chaussée, moitié de l’écurie et de la cave, que Mme B… a acquis partie d’une maison cadastrée n° 127 formée de deux caves au rez-de-chaussée et qu’il existe un local se situant, pour partie, au rez-de-chaussée des parcelles 128, 129 et, pour partie, au sous-sol du fonds cadastré 1311, retient que ce local n’est pas mentionné dans le titre de M. X… et qu’il résulte d’un faisceau de présomptions concordantes que les époux A… et Z…

B… en sont bien propriétaires, ainsi que cela ressort de la combinaison de leur titre, de la configuration des lieux, pièce d’un seul tenant avec voûte unique, et de la possession qu’ils avaient de l’ensemble du local préalablement à l’édification du mur litigieux ;

Qu’en statuant ainsi, alors que la présomption de propriété du dessous au profit de M. X…, propriétaire du sol, n’était susceptible d’être combattue que par la preuve contraire résultant d’un titre ou de la prescription acquisitive, la cour d’appel a violé le texte susvisé ;

PAR CES MOTIFS :

CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l’arrêt rendu le 10 décembre 1996, entre les parties, par la cour d’appel d’Aix-en-Provence ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l’état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d’appel de Montpellier.

Extraits similaires
highlight
Extraits similaires
Extraits les plus copiés
Extraits similaires

Textes cités dans la décision

  1. Code civil
Inscrivez-vous gratuitement pour imprimer votre décision
Cour de Cassation, Chambre civile 3, du 12 juillet 2000, 97-13.107, Publié au bulletin