Conseil d'Etat, 5 / 3 SSR, du 14 juin 1972, 84967, publié au recueil Lebon
TA Paris 21 juin 1971
>
CE
Rejet 14 juin 1972

Arguments

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  • Rejeté
    Compétence des tribunaux judiciaires

    La cour a estimé que le pavillon des minimes, étant situé sur une promenade publique et faisant partie du domaine public de la ville de Paris, relevait de la compétence des juridictions administratives pour traiter ce litige.

Résumé de la juridiction

Le bois de vincennes, qui constitue une promenade publique, affectee a l’usage du public et amenagee a cette fin, fait partie du domaine public. pavillon situe dans le bois de vincennes et attribue, en raison de ses fonctions de surveillance du bois, a un agent public. Cet immeuble, construit sur une parcelle du domaine public, fait egalement partie du domaine public. le juge administratif est competent pour statuer sur les demandes d’expulsion des occupants sans titre des dependances du domaine public non visees a l’article 1er du decret du 28 decembre 1926 [ rj1 ].

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Conclusions du rapporteur public · 11 mars 2022
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Sur la décision

Référence :
CE, 5 / 3 ss-sect. réunies, 14 juin 1972, n° 84967, Lebon
Juridiction : Conseil d'État
Numéro : 84967
Importance : Publié au recueil Lebon
Décision précédente : Tribunal administratif de Paris, 20 juin 1971
Précédents jurisprudentiels : CONF. Conseil d'Etat Section 1960-03-25 SNCF C. DAME BARBEY Recueil Lebon P. 222
. CONF. Conseil d'Etat 1961-07-13 COMPAGNIE FERMIERE DU CASINO MUNICIPAL DE CONSTANTINE Recueil Lebon P. 487 .
Textes appliqués :
Décret 1926-12-28 art. 1ER
Identifiant Légifrance : CETATEXT000007641821
Identifiant européen : ECLI:FR:CESSR:1972:84967.19720614

Sur les parties

Texte intégral

Requete du sieur eidel y… tendant a l’annulation du jugement du 21 juin 1971 par lequel le tribunal administratif de paris l’a condamne a liberer dans les 15 jours le logement de fonctions qu’il occupe dans le pavillon des minimes appartenant a la ville de paris et situe route des minimes, bois de vincennes a paris xiie ;
Vu la loi du 28 pluviose an viii ; le decret du 28 decembre 1926 ; l’ordonnance du 31 juillet 1945 et le decret du 30 septembre 1953 ;
Sans qu’il soit besoin de statuer sur la fin de non-recevoir soulevee par le ministre de l’interieur et par la ville de paris ; – considerant que le sieur x… se borne a soutenir a l’appui de son appel, que seuls les tribunaux judiciaires auraient ete competents pour ordonner son expulsion du logement qu’il occupait au pavillon des minimes, situe dans le bois de vincennes et qui lui avait ete attribue en raison de ses fonctions de surveillance du bois, qu’il exercait comme gardien de la paix, et qu’il a cessees ;
Cons. Que le pavillon des minimes est situe route des minimes, dans le bois de vincennes qui constitue une promenade publique, affectee a l’usage du public et amenagee a cette fin ; que, dans ces conditions, le pavillon des minimes, construit sur cette promenade publique, fait partie du domaine public de la ville de paris ; que la demande de ladite ville tendait ainsi a l’expulsion du requerant d’une partie du domaine public que ce dernier occupait sans titre depuis la cessation de ses fonctions ; que, s’agissant d’une dependance du domaine public non visee a l’article 1er du decret du 28 decembre 1926, il appartenait a la juridiction administrative de connaitre de ce litige ; que dans ces conditions, et contrairement a ce que soutient le sieur x…, le tribunal administratif de paris etait competent pour ordonner son expulsion ;
Rejet avec depens.

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Conseil d'Etat, 5 / 3 SSR, du 14 juin 1972, 84967, publié au recueil Lebon