Tribunal de grande instance de Nanterre, Juge de l'exécution, 15 septembre 2017, n° 16/14286
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Sur la décision
Référence : | TGI Nanterre, JEX, 15 sept. 2017, n° 16/14286 |
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Juridiction : | Tribunal de grande instance de Nanterre |
Numéro(s) : | 16/14286 |
Sur les parties
- Avocat(s) :
- Parties :
Texte intégral
DOSSIER N° : 16/14286 (15/09356)
AFFAIRE : Z X, A B épouse X / S.A. BNP PARIBAS
Minute n° :
TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE NANTERRE
LE JUGE DE L’EXECUTION
JUGEMENT DU 15 SEPTEMBRE 2017
COMPOSITION DU TRIBUNAL
PRESIDENT : C D
GREFFIER : Maxime CHEMINOT
DEMANDEURS
Monsieur Z X,
Madame A B épouse X,
[…]
représentés par Me Fabrice JEANMOUGIN, avocat au barreau de PARIS
DEFENDERESSE
dont le […]
représentée par Me Brigitte GUIZARD, avocat au barreau de PARIS
Le Tribunal après avoir entendu les parties et/ou leurs avocats en leurs conclusions à l’audience du 13 Juillet 2017 a mis l’affaire en délibéré et indiqué que le jugement serait rendu le 15 Septembre 2017, par mise à disposition au Greffe.
EXPOSE DU LITIGE
Par acte d’huissier en date du 18 juillet 2013, M. Z Y et Mme A B épouse Y ont fait délivrer à la SA BNP PARIBAS une assignation à comparaître le 1er avril 2014 devant le juge de l’exécution du tribunal de grande instance de Nanterre aux fins d’obtenir la mainlevée des saisie- attributions pratiquées sur leurs comptes bancaires.
Par décision du 09 octobre 2014, le juge de l’exécution a prononcé la radiation de l’affaire.
Par courriel du 11 octobre 2016, la SA BNP PARIBAS a sollicité le prononcé de la péremption d’instance en l’absence de diligences de M. et Mme Y depuis le 09 octobre 2014.
Par envoi par courriel du 22 novembre 2016, la SA BNP PARIBAS a adressé au greffe du juge de l’exécution une requête en constatation de caducité sur le fondement de l’article 386 du code de procédure civile, l’action étant périmée.
Après un premier report, l’affaire a été appelée à l’audience tenue le 13 juillet 2017.
Lors de cette audience, la SA BNP PARIBAS a réitéré les termes de sa requête.
De leur coté, M. et Mme Y, représentés par leur conseil, s’en sont rapportés à justice sur la demande de constat de la péremption.
A l’issue des débats, l’affaire a été mise en délibéré au 15 septembre 2017 avec mise à disposition au greffe.
MOTIFS DE LA DECISION
Aux termes de l’article 386 du code de procédure civile, l’instance est périmée lorsqu’aucune des parties n’accomplit de diligences pendant deux ans.
Il ressort de la chronologie des faits que depuis la délivrance de l’acte introductif d’instance, les demandeurs n’ont accompli aucune diligence et ce depuis plus de deux années.
Il est en outre constant que n’interrompt pas la péremption l’ordonnance prononçant la radiation de l’affaire du rôle.
A défaut de nouvelles diligences dans le délai de deux ans, soit la demande de report des demandeurs à l’audience du 20 juin 2014, il convient de constater que l’instance est périmée.
PAR CES MOTIFS
Le juge de l’exécution, statuant par jugement contradictoire, mis à disposition au greffe
CONSTATE la péremption de l’instance dans l’affaire inscrite au rôle sous le numéro 16/14286,
DIT que les dépens sont à la charge de M. Z Y et Mme A B épouse Y.
Le greffier Le juge de l’exécution
Textes cités dans la décision