Article 2 de la Proposition de loi ordinaire encadrer le développement des éoliennes sur le territoire national


L'article L. 515-44 du code de l'environnement est ainsi modifié :
1° À la troisième phrase du dernier alinéa, le nombre : « 500 » est remplacé par le nombre : « 2 000 ».
2° Il est ajouté deux alinéas ainsi rédigés :
« Pour les installations terrestres de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent, l'autorisation d'exploiter ne peut être délivrée que sur avis conforme des conseils municipaux de la commune du site d'implantation et des communes situées à moins de trois kilomètres des sites d'implantation.
« Les installations terrestres de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent ne peuvent être implantées que sur avis conforme de l'architecte des Bâtiments de France, rendu dans les conditions prévues à l'article L. 621-32 du code du patrimoine, lorsqu'elles sont visibles depuis un immeuble classé défini à l'article L. 631-1 du même code ou un immeuble inscrit défini à l'article L. 341-1 du code de l'environnement ou visibles en même temps qu'un de ces immeubles et situées dans un périmètre déterminé par une distance de 8 000 mètres autour de ces immeubles. »

Document parlementaire1


Sur l'article 2
Mesdames, Messieurs, En quelques années, les éoliennes sont devenues dans l'esprit de nos concitoyens le symbole de la transition énergétique. À l'unisson, médias, promoteurs et militants écologistes ont chanté leurs louanges et prétendu qu'elles étaient la garantie d'une électricité non polluante, moins chère et créatrice d'emplois en France. Leur nombre a fortement augmenté sur notre territoire ces vingt dernières années. Un mouvement que le Gouvernement compte accélérer, Madame Pompili ayant annoncé un passage de 9 000 éoliennes en 2019 à 15 000 en 2028. Cependant, l'opinion publique a … Lire la suite…
Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion