I. – La loi n° 2013-659 du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France est ainsi modifiée :

1° Après l'article 4, il est inséré un article 4-1 ainsi rédigé :

« Art. 4-1. – I. – La convocation aux réunions mentionnées aux 1° et 2° du II tient compte des obligations professionnelles des conseillers des Français de l'étranger.

« II. – Les employeurs sont tenus de laisser aux salariés relevant du droit français de leur entreprise, conseillers des Français de l'étranger, le temps nécessaire pour se rendre et participer :

« 1° Aux réunions du conseil consulaire ;

« 2° Aux réunions des assemblées délibérantes et des bureaux des organismes au sein desquels ils représentent le conseil consulaire.

« Selon des modalités fixées par décret, le conseiller des Français de l'étranger informe son employeur de la date de la réunion dès qu'il en a connaissance.

« L'employeur n'est pas tenu de payer comme temps de travail le temps passé par le conseiller des Français de l'étranger aux réunions précitées.

« Le temps d'absence est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée des congés payés et du droit aux prestations sociales ainsi qu'au regard de tous les droits découlant de l'ancienneté.

« Aucune modification de la durée et des horaires de travail prévus par le contrat de travail ne peut, en outre, être effectuée en raison des absences intervenues en application des dispositions du présent article sans l'accord du conseiller des Français de l'étranger concerné.

« Aucun licenciement ni déclassement professionnel, aucune sanction disciplinaire ne peuvent être prononcés en raison des absences résultant de l'application du présent article sous peine de nullité et de dommages et intérêts au profit du conseiller des Français de l'étranger. La réintégration ou le reclassement dans l'emploi est de droit.

« Sous réserve de la compatibilité de leur poste de travail, les conseillers des Français de l'étranger sont réputés relever de la catégorie de personnes qui disposent, le cas échéant, de l'accès le plus favorable au télétravail dans l'exercice de leur emploi.

« III. – Sans préjudice des dispositions plus favorables qui leur seraient applicables, les conseillers des Français de l'étranger fonctionnaires ou agents contractuels de l'État, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics administratifs bénéficient des garanties prévues au II. » ;

2° L'article 5 est ainsi modifié :

a) Après le mot : « bénéficient », la fin du 1° est ainsi rédigée : « au titre de leur mandat et pour couvrir les frais exposés lors de l'exercice de leur mandat ; »

b) (Supprimé)

c) Après le 4°, il est inséré un 4° bis ainsi rédigé :

« 4° bis Leur place dans l'ordre protocolaire lors des cérémonies organisées par les ambassades et consulats français à l'étranger ; »

3° et 4° (Supprimés)

5° L'article 13 est ainsi modifié :

a) Après les mots : « versement des », la fin du 1° est ainsi rédigée : « indemnités forfaitaires pour couvrir les frais exposés lors de l'exercice du mandat des conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger ; »

b) (Supprimé)

II. – À l'article L. 1132-1 du code du travail, le mot : « local » est supprimé.

III. – Au premier alinéa de l'article L. 613-5 du code de l'éducation, le mot : « locale » est supprimé.

Voir la source institutionnelle

Documents parlementaires7


Sur l'article 4 ter, renuméroté article 15
La prolongation des mandats des conseillers consulaires et des membres de l'Assemblée des Français de l'étranger (AFE) conduit à s'interroger sur leurs conditions d'exercice. Cet amendement propose de nouvelles garanties très concrètes pour les élus représentant les Français établis hors de France, en s'inspirant des propositions de loi adoptées par le Sénat les 22 janvier 2019 et 19 mai 2020 sur le rapport de Jacky Deromedi. Il s'agit, en particulier : - de mieux reconnaître l'expérience acquise par les élus représentant les Français de l'étranger au cours de leur mandat et de préciser … Lire la suite…
Sur l'article 4 ter, renuméroté article 15
L'article 4 ter vise à améliorer les conditions d'exercice des mandats des élus représentant les Français établis hors de France, c'est-à-dire : - les 443 conseillers consulaires (futurs « conseillers des Français de l'étranger ») élus au suffrage universel direct ; - et les 90 membres de l'Assemblée des Français de l'étranger (AFE), élus par et parmi les conseillers consulaires. Il est issu de l'amendement COM-12 de Christophe-André Frassa, adopté avec l'avis favorable du rapporteur. Comme l'indique l'auteur de l'amendement, la prolongation du mandat de ces élus « conduit à s'interroger … Lire la suite…
Sur l'article 4 ter, renuméroté article 15
L'article 4 ter est adopté dans la rédaction issue des travaux de la commission mixte paritaire. Lire la suite…
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