Proposition de loi ordinaire renforcer la protection des mineurs face aux violences sexuelles

En discussion
Dépôt, 16 janvier 2023

Sur le projet de loi

Dépôt du projet de loi : 16 janvier 2023
Nombre d'étape : 1 étape
Articles au dépôt : 6 articles

Document parlementaire1


Mesdames, Messieurs, En France, 5 % des femmes et 1 % des hommes ont déclaré avoir été victimes d'inceste dans leur enfance selon l'enquête Virage de 2015. D'après un sondage réalisé par l'institut Ipsos et paru en novembre 2020, 10 % des Français ont été victimes d'inceste. Les violences sexuelles sur les mineurs sont à l'origine de graves perturbations sur les plans comportemental, neurobiologique, cognitif, affectif, etc… C'est un véritable drame humain dans la vie de ces victimes. La vulnérabilité aux problèmes de santé est aggravée pour le reste de leur vie : troubles alimentaires, … 

Commentaire0

Texte du document

À la fin de l'article 222-23-2 du code pénal, les mots : « un ascendant ou toute autre personne mentionnée à l'article 222-22-3 ayant sur le mineur une autorité de droit ou de fait » sont remplacés par les mots : « l'une des personnes mentionnées à l'article 222-22-3 ».

À la fin de l'article 222-29-3 du code pénal, les mots : « un ascendant ou toute autre personne mentionnée à l'article 222-22-3 ayant sur le mineur une autorité de droit ou de fait » sont remplacés par les mots : « l'une des personnes mentionnées à l'article 222-22-3 ».

Le paragraphe 2 de la section 3 du chapitre II du titre II du livre II du code pénal est ainsi modifié :
1° À l'article 222-29-1, les mots : « dix ans d'emprisonnement et de 150 000 € » sont remplacés par les mots : « vingt ans d'emprisonnement et de 250 000 € » ;
2° Au premier alinéa de l'article 222-29-2, les mots : « dix ans d'emprisonnement et de 150 000 € » sont remplacés par les mots : « vingt ans d'emprisonnement et de 250 000 € ».