Proposition de loi ordinaire rendre automatique la rupture du bail qui lie le bénéficiaire d'un logement social locatif à son bailleur dès lors qu’il est reconnu coupable de trafic de stupéfiants ou qu’il héberge en conscience une personne reconnue coupable de trafic de stupéfiants

En discussion
Dépôt, 28 novembre 2022

Sur le projet de loi

Dépôt du projet de loi : 28 novembre 2022
Nombre d'étape : 1 étape
Article au dépôt : 1 article

Document parlementaire1


Mesdames, Messieurs, Expulser de leur logement HLM les familles de trafiquants de drogue n'est plus tabou depuis que, dans plusieurs affaires récentes, des juges ont validé les demandes en ce sens des bailleurs sociaux. Les bailleurs sociaux s'appuient le plus souvent sur une convention passée entre la ville, le procureur et le Préfet. Ladite convention peut ainsi établir qu'en cas de condamnation pénale d'un locataire ou d'une personne qui vit dans le logement social, le procureur est tenu d'en informer le bailleur. Celui-ci peut alors enclencher une procédure pouvant mener à l'expulsion. … 

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Texte du document

Après l'article L. 441 du code de la construction et de l'habitation, il est inséré un article L. 441-1 A ainsi rédigé :
« Art. L. 441-1 A. – Tout locataire d'un logement locatif social ayant été reconnu coupable de trafic de substances ou plantes classées comme stupéfiants voit le bail qui le lie au bailleur du logement locatif occupé rompu.
« Tout locataire d'un logement locatif social qui héberge en conscience une personne reconnue coupable de trafic de substances ou plantes classées comme stupéfiants voit le bail qui le lie au bailleur du logement locatif occupé rompu. »