Proposition de loi relative à la titularisation des accompagnants d'élèves en situation de handicap et des assistants d'éducation

En discussion
Dépôt, 12 octobre 2022

Sur le projet de loi

Dépôt du projet de loi : 12 octobre 2022
Nombre d'étape : 1 étape
Articles au dépôt : 3 articles

Document parlementaire1


Mesdames, Messieurs, En 2021, le ministère de l'Éducation nationale recensait plus de 100 000 accompagnant(e)s d'élèves en situation de handicap (AESH) et près de 63 000 assistant(e)s d'éducation (AED). Alors que la situation des élèves en situation de handicap et de leur famille est un enjeu majeur de transformation en profondeur de notre société, les AESH permettent aux quelques 400 000 enfants en situation de handicap de poursuivre le cursus scolaire le mieux adapté à leurs difficultés et contribuent activement à la mise en oeuvre d'une école plus inclusive. Les assistants d'éducation … 

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Texte du document


L'article L. 917-1 du code de l'éducation est ainsi modifié :

1° À la première phrase du premier alinéa, les mots : « peuvent être » sont remplacés par le mot : « sont » ;

2° Au deuxième alinéa, les mots : « peuvent également être » sont remplacés par les mots : « sont également » ;

3° Le sixième alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Un décret fixe les conditions dans lesquelles le nouveau contrat conclu par l'État avec une personne ayant exercé pendant trois ans en qualité d'accompagnant des élèves en situation de handicap en vue de poursuivre ses missions peut être à durée indéterminée. »


Le cinquième alinéa de l'article L. 916-1 du code de l'éducation est ainsi modifié :

1° La première phrase est complétée par les mots : « à l'issue de laquelle un contrat de travail est conclu pour une durée indéterminée » ;

2° La seconde phrase est ainsi rédigée : « Un décret fixe les conditions dans lesquelles l'État conclut ce contrat à durée indéterminée avec la personne ayant exercé pendant six ans en qualité d'assistant d'éducation, en vue de poursuivre ses missions. »

Les éventuelles conséquences financières résultant pour l'État de la présente loi sont compensées, à due concurrence, par la majoration du taux mentionné au 1° du B du 1 de l'article 200 A du code général des impôts.