I. – Le IV de l'article 1384 A du code général des impôts est ainsi rédigé :
« IV. – Sur délibération des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, prise dans les conditions prévues à l'article 1639 A bis, les logements anciens réhabilités affectés à l'habitation principale et faisant l'objet d'un contrat de location-accession en application de la loi n° 84-595 du 12 juillet 1984 définissant la location-accession à la propriété immobilière sont exonérés de taxe foncière sur les propriétés bâties pendant une durée de quinze ans à compter de l'année suivant celle de l'achèvement des travaux de réhabilitation lorsqu'ils font l'objet, dans des conditions fixées par décret, d'une convention et d'une décision d'agrément prise par le représentant de l'État dans le département. L'exonération est maintenue pour la période restant à courir lorsque le locataire-accédant lève l'option, le cas échéant jusqu'à la date de cession du logement, ou lorsque le logement fait l'objet d'un nouveau contrat de location-accession respectant les mêmes conditions que le précédent contrat ou qu'il est remis en location en faisant l'objet d'une convention prévue à l'article L. 353-2 du code de la construction et de l'habitation. »
II. – À la première phrase du V de l'article L. 31-10-3 du code de la construction et de l'habitation, après la référence : « L. 262-1 », sont insérés les mots : « ou pour un logement ayant donné lieu à un contrat régi par la loi n° 84-595 du 12 juillet 1984 définissant la location-accession à la propriété immobilière lorsqu'il fait l'objet, dans des conditions fixées par décret, d'une convention et d'une décision d'agrément prise par le représentant de l'État dans le département ».
III. – Les I et II entrent en vigueur le 1er janvier 2020.

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Documents parlementaires57


Sur l'article 25, renuméroté article 77
2020 Projet de loi de finances pour renvoyé à la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, présenté au nom de M. Édouard PHILIPPE Premier ministre par M. Bruno LE MAIRE Ministre de l'économie et des finances et par M. Gérald DARMANIN Ministre de l'action et des comptes publics Assemblée nationale Constitution du 4 octobre 1958 Quinzième législature Enregistré à la présidence de l'Assemblée nationale le 27 septembre 2019 N° 2272 Table des matières Exposé général des motifs Orientations générales et équilibre budgétaire du projet de loi de finances pour 2020 … Lire la suite…
Sur l'article 25, renuméroté article 77
Le projet de loi de finances pour 2020 prévoit pour la mission Solidarité, insertion et égalité des chances 25,49 milliards d'euros en autorisations d'engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), soit 1,6 milliard d'euros de plus qu'en 2019. La dotation de la mission dévie de la trajectoire définie par la loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022. En raison de la revalorisation exceptionnelle de la prime d'activité, opérée en décembre 2018, les crédits consacrés à cette dernière ont progressé de 0,7 million d'euros. En 2020, le budget de la mission … Lire la suite…
Sur l'article 25, renuméroté article 77
Financé par le département selon l'article L. 262-24 du code de l'action sociale et des familles (CASF), le revenu de solidarité active (RSA) a été créé par la loi du 1er décembre 2008 généralisant le RSA et réformant les politiques d'insertion ([295]), par le biais de la fusion du revenu minimum d'insertion (RMI), de l'allocation pour parent isolé (API) et des dispositifs d'intéressement à la reprise d'activité qui leur étaient associés. Au 31 décembre 2017, 1,88 million de foyers bénéficiaient du RSA en France. Avec les conjoints et les enfants à charge, 3,82 millions de personnes sont … Lire la suite…
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