Après le quatrième alinéa de l'article 3 de la loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Est également assujettie à la taxe sur les surfaces commerciales la surface de stockage des entrepôts, qui ne sont pas intégrés à des magasins de commerce de détail et au départ desquels des biens stockés sont livrés directement – ou indirectement à travers des entrepôts de transit – à destination de toute personne physique ou morale non assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée à la suite d'une commande effectuée par voie électronique, dès lors qu'elle dépasse 400 mètres carrés. La taxe est due quelle que soit la forme juridique de l'entreprise qui les exploite dès lors que son chiffre d'affaires annuel hors taxes est supérieur à 460 000 €. Toutefois, sont exonérées de la taxe sur les surfaces de stockage les entreprises assujetties à la taxe sur la surface de vente des magasins de commerce de détail. Lorsque des entreprises sont liées au sens du 12 de l'article 39 du code général des impôts, cette exonération s'applique à toutes les entreprises liées, la surface de vente assujettie à la taxe de magasins de commerce de détail à retenir étant la somme des surfaces de vente des magasins de commerce de détail exploités par l'ensemble de ces entreprises. »

Documents parlementaires15


Sur l'article 13 bis g, supprimé · Loi promulguée
Trois amendements 306(*) , adoptés avec un avis favorable de la commission des finances et du Gouvernement, interdisent dorénavant à la DGFiP et à la DGDDI de recourir à un sous-traitant pour les opérations de traitement et de conservation des données mentionnées au premier alinéa du I du présent article. Cela permet de sécuriser davantage le dispositif en évitant toute intrusion « privée » dans ces traitements de données de masse. À l'Assemblée nationale 307(*) , le ministre de l'action et des comptes publics a d'ailleurs donné de nouvelles informations concernant la mise en place de ce … Lire la suite…
Sur l'article 13 bis g, supprimé · Loi promulguée
A l'heure des géants du numérique, le commerce français, qui totalise aujourd'hui 47 milliards d'euros d'impôts et autres prélèvements est sujet à une fiscalité ancienne reposant sur le foncier, l'empêchant de rivaliser à armes égales avec ses concurrents : la pression fiscale qui pèse sur l'ensemble du commerce physique (jusqu'à 90 taxes dont plus d'1/3 lié à la fiscalité foncière), et parallèlement les exemptions dont bénéficient les géants du numérique, constituent des facteurs notables de distorsion de concurrence. Alors que les taxes locales payées par les acteurs du commerce français … Lire la suite…
Sur l'article 13 bis g, supprimé · Loi promulguée
Alors que le commerce physique doit s'acquitter de 90 taxes, parmi lesquelles 26 contribuant à l'aménagement du territoire, le commerce électronique bénéficie d'une fiscalité allégée du fait de son mode de fonctionnement. En particulier, les acteurs uniquement "pure players" qui détiennent des entrepôts de stockage qui ne sont pas intégrés à des magasins de commerce de détail, profitent pleinement de l'espace public sans pour autant contribuer aux charges de celui-ci. Aussi, l'amendement vise à intégrer dans l'assiette de la Tascom les entrepôts de stockage des « pure players », … Lire la suite…
Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion