Proposition de loi ordinaire alléger la facture énergétique des français en excluant de la base d’imposition de la taxe sur la valeur ajoutée les taxes perçues sur l’essence, le diesel et le fioul

En discussion
Dépôt, 7 février 2022

Sur le projet de loi

Dépôt du projet de loi : 7 février 2022
Nombre d'étape : 1 étape
Articles au dépôt : 2 articles

Document parlementaire1


Mesdames, Messieurs, En matière de taxe, le moins vaut mieux que le trop. Ainsi, l'acronyme TVA sonne comme une métaphore qui dit tout de la politique fiscale en vigueur dans notre pays dont le maître mot pourrait être : ajouter, toujours et encore et qui porte toute la complexité de notre législation fiscale. La particularité, hélas bien française, de cette taxe auquel l'essentiel des biens est assujetti, réside dans sa base d'imposition extrêmement large : impôts, taxes et droits de prélèvements de toute nature. À titre d'exemple, à chaque passage à la pompe, sur chaque litre d'essence, … 

Commentaire0

Texte du document

Après l'article 267 bis du code général des impôts, il est inséré un article 267 ter ainsi rédigé :
« Art. 267 ter – La fraction de l'accise sur les énergies mentionnée à l'article L. 312-1 du code des impositions sur les biens et services perçue sur les produits énergétiques autres que les gaz naturels et les charbons est exclue de la base d'imposition de la taxe sur la valeur ajoutée. »

La perte de recettes pour l'État est compensée à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.