Proposition de loi ordinaire visant à plus de justice et d'autonomie en faveur des personnes en situation de handicap

En discussion
Dépôt, 24 août 2021

Sur le projet de loi

Dépôt du projet de loi : 24 août 2021
Nombre d'étapes : 3 étapes
Articles au dépôt : 8 articles
Nombre d'amendements déposés : 32 amendements
Amendements adoptés : 15 amendements

Documents parlementaires37


Mesdames, Messieurs, Sous l'impulsion de Jacques Chirac, la loi du 11 février 2005 a conféré à nos concitoyens en situation de handicap le droit à la compensation des conséquences de leur handicap, et créé pour le rendre effectif un outil souple et à prétention universelle : la prestation de compensation du handicap (PCH). Souple, car elle prend la forme requise par les besoins du demandeur - aide humaine, aide technique, aide à l'adaptation du véhicule, aide animalière, etc. À prétention universelle, car elle est versée individuellement et quasiment sans condition de ressources. La PCH … 
Cet article reprend le dispositif proposé par le sénat en première lecture de la proposition de loi diverses mesures de justice sociale. Il crée un droit d'option de 10 ans pendant lequel les bénéficiaires peuvent choisir d'opter pour une AAH conjugalisée ou déconjugalisée. En effet, la déconjugalisation aurait pour conséquence de favoriser les couples les plus aisés qui, grâce au nouveau mode de calcul basé sur les seules ressources de la personne en situation de handicap, auraient le droit de percevoir l'AAH. Tel que le note le Sénat dans son rapport sur la PPL, la déconjugalisation … 
Depuis 2017, le champ de la compensation du handicap et des publics qu'elle vise a évolué significativement. Conformément à l'engagement du Président de la République lors de la Conférence nationale du Handicap (CNH) du 11 février 2020, la PCH intègre depuis le 1 er janvier 2021 des aides à la parentalité (PCH Parentalité), pour les actes de la vie quotidienne des parents en situation de handicap. La prise en compte de certains besoins a aussi été améliorée, par exemple avec l'intégration des temps de préparation des repas dans les plans de compensation. Le groupe LaREM a également soutenu … 

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Texte du document

Au 1° de l'article L. 245-3 du code de l'action sociale et des familles, après le mot : « humaines, », sont insérés les mots : « notamment, de surveillance et d'assistance, de soutien à l'autonomie globale et de participation à la vie sociale et citoyenne, ».

Au premier alinéa de l'article L. 245-3 du code l'action sociale et des familles, après le mot « affectée », sont insérés les mots : « en cas d'altération des capacités, même non absolue ».

L'article L. 245-1 du code de l'action sociale et des familles est complété par un IV ainsi rédigé :
« IV. – Le refus d'une demande de prestation de compensation du handicap par l'autorité compétente ne peut être décidé sans que la personne qui en a fait la demande ne soit reçue et entendue par les décisionnaires. Le cas échéant, elle peut être librement représentée pour cette audition. »