(Non modifié)
Les deuxième à dernier alinéas de l'article L. 262-21 du code de l'action sociale et des familles sont ainsi rédigés :
« En cas de décès d'un enfant mineur à la charge du foyer, le bénéficiaire a droit au maintien de la prise en compte de cet enfant au titre des droits du foyer au revenu de solidarité active, à compter de la date du décès et, le cas échéant, jusqu'au quatrième réexamen périodique suivant.
« L'organisme chargé du service de la prestation informe sans délai le président du conseil départemental. Tout retard dans l'application de ce droit donne lieu, le cas échéant, au versement d'un rappel de droit.
« Ce droit s'applique, s'il y a lieu, au calcul de la prime d'activité mentionnée à l'article L. 841-1 du code de la sécurité sociale. »

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Documents parlementaires9


Sur l'article 5, renuméroté article 6
Le revenu de solidarité active (RSA) est un minimum social. Son montant varie donc au regard de la composition du foyer et des ressources de ce dernier. Tout changement de situation emporte, sous réserve de la règle des effets figés, une modification à la hausse ou à la baisse du montant de la prestation. Toutefois, depuis 2017, afin de ne pas pénaliser financièrement les parents qui perdent un enfant suite à un décès, il est possible, sur demande des parents, dans un délai de six mois suivant le décès de leur enfant, de demander le maintien de la prise en compte de ce dernier pour le … Lire la suite…
Sur l'article 5, renuméroté article 6
Le revenu de solidarité active (RSA) est un minimum social. Son montant varie donc au regard de la composition du foyer et des ressources de ce dernier. Tout changement de situation emporte, sous réserve de la règle des effets figés, une modification à la hausse ou à la baisse du montant de la prestation. Toutefois, depuis 2017, afin de ne pas pénaliser financièrement les parents qui perdent un enfant suite à un décès, il est possible, sur demande des parents, dans un délai de six mois suivant le décès de leur enfant, de demander le maintien de la prise en compte de ce dernier pour le … Lire la suite…
Sur l'article 5, renuméroté article 6
Les réactions suscitées par le sort de la proposition de loi à l'Assemblée nationale ont permis de mettre en lumière les difficultés auxquelles sont confrontées les familles endeuillées par la perte d'un enfant ainsi que leurs besoins d'accompagnement de la part des pouvoirs publics, en complément de l'action du tissu associatif. Alors que la famille d'un salarié décédé bénéficie d'un capital décès versé par l'assurance maladie, les CAF peuvent verser une aide aux frais d'obsèques en cas de décès d'un enfant mais son montant varie selon les départements. Or, selon l'Union nationale des … Lire la suite…
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