Proposition de loi ordinaire expérimenter la présence systématique de l'avocat auprès de l'enfant en assistance éducative

En discussion
Dépôt, 3 avril 2023

Sur le projet de loi

Dépôt du projet de loi : 3 avril 2023
Nombre d'étape : 1 étape
Articles au dépôt : 2 articles

Document parlementaire1


Mesdames, Messieurs, « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale. » L'alinéa premier de l'article 3 de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE), texte contraignant adopté par l'Assemblée générale des Nations unies le 20 novembre 1989, signée par la France le 26 janvier 1990 et ratifiée le 11 août 1990, pose formellement le principe de … 

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Texte du document

Au moins pour une durée d'un an à compter de la promulgation de la présente loi et dans au moins dix tribunaux judiciaires de dix cours d'appel différentes, le mineur est assisté d'un avocat pour tout ce qui concerne l'assistance éducative, du placement à l'assistance éducative en milieu ouvert. À défaut de choix d'un avocat par le mineur, ses parents, le tuteur ou la personne ou le représentant du service à qui l'enfant a été confié, le procureur de la République ou le juge des enfants fait désigner par le bâtonnier un avocat commis d'office.
L'expérimentation donne lieu à un bilan partagé entre les différents acteurs concernés.
Un arrêté du garde des Sceaux, ministre de la Justice, précise les modalités de l'expérimentation.

La charge pour l'État est compensée à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.