I. – Le Gouvernement remet chaque année au Parlement, au plus tard le 31 décembre, un rapport sur sa politique de contrôle en matière de pratiques commerciales trompeuses portant sur l'affichage de l'origine des denrées alimentaires. Ce rapport précise le nombre de contrôles effectués dans l'année, les résultats de ces enquêtes, le montant et les motifs de ces sanctions ainsi que les mesures prises pour mieux lutter contre ces pratiques trompeuses et donne des exemples anonymes de pratiques trompeuses en la matière ayant fait l'objet de sanctions.
II. – L'article L. 121-4 du code de la consommation est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« 24° De faire figurer un drapeau français, une carte de France ou tout symbole représentatif de la France sur les emballages alimentaires lorsque les ingrédients primaires définis par le règlement (UE) n° 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l'information des consommateurs sur les denrées alimentaires, modifiant les règlements (CE) n° 1924/2006 et (CE) n° 1925/2006 du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la directive 87/250/CEE de la Commission, la directive 90/496/CEE du Conseil, la directive 1999/10/CE de la Commission, la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil, les directives 2002/67/CE et 2008/5/CE de la Commission et le règlement (CE) n° 608/2004 de la Commission ne sont pas d'origine française.
« Par dérogation au 24° du présent article, sont exclus du dispositif les ingrédients primaires dont l'origine France est difficile, voire impossible à garantir, car issus de filières non productrices en France ou dont la production est manifestement insuffisante sur le territoire. »
III. – Un décret détermine la liste des filières concernées ainsi que les conditions d'application du II.

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Sur l'article 3 bis, renuméroté article 12
___ Pages Introduction I. La juste rémunération des agriculteurs est un enjeu social majeur, mais aussi un enjeu de souveraineté alimentaire 1. La juste rémunération des agriculteurs au cœur de l'avenir de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire françaises a. Un enjeu social majeur b. Un enjeu de souveraineté alimentaire c. Un enjeu pour la transformation du secteur agricole d. Une demande croissante de juste rémunération des agriculteurs exprimée par les citoyens 2. Le rééquilibrage des relations commerciales au sein de la filière agroalimentaire a été le « fil rouge » de l'action … Lire la suite…
Sur l'article 3 bis, renuméroté article 12
L'amendement propose de remplacer la rédaction actuelle de l'article, qui est partiellement satisfait par l'adoption récente du projet de loi Climat et résilience et, qui en voulant aller plus loin, est manifestement contraire au droit européen et, partant, non applicable, par une obligation pour le Gouvernement de rendre annuellement compte au Parlement des contrôles menés en matière de tromperies sur l'origine des denrées alimentaires. Aujourd'hui, il existe trop d'affichages manifestement trompeurs, d'ores et déjà passibles de sanctions, sans qu'il y ait besoin de modifier l'arsenal … Lire la suite…
Sur l'article 3 bis, renuméroté article 12
Pour assurer la non-négociabilité des matières premières agricoles, le texte prévoit trois options pouvant être choisies par le fournisseur afin d'afficher dans ses CGV leur part dans le volume de ses produits et dans son tarif. Un tiers indépendant est par ailleurs prévu pour attester de l'exactitude de ces informations ; · en contrepartie de l'effort de transparence, le texte prévoit un principe protecteur de non-discrimination tarifaire pour les produits alimentaires soumis à transparence (c'est-à-dire ceux composés de matières premières agricoles qui représentent chacune plus de 25 % … Lire la suite…
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