Proposition de loi ordinaire garantir l'embauche d'un apprenti au terme de sa formation pour l'entreprise qui le souhaite

En discussion
Dépôt, 11 octobre 2021

Sur le projet de loi

Dépôt du projet de loi : 11 octobre 2021
Nombre d'étape : 1 étape
Articles au dépôt : 4 articles

Document parlementaire1


Mesdames, Messieurs, L'effort substantiel fait par le Gouvernement en faveur de l'apprentissage dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution » porte ses fruits. En effet, cette prime de 5 000 euros pour un mineur (8 000 euros pour un majeur) prévue pour la première année de formation, qui vient d'être prolongée jusqu'au 30 juin 2022, a provoqué la signature de plus de 500 000 contrats d'apprentissage en 2020, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir. Il n'en reste pas moins que ces contrats représentent un investissement certain pour les entreprises : elles doivent rémunérer les apprentis, … 

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Texte du document

Le dernier alinéa de l'article L. 6221-1 du code du travail est complété par une phrase ainsi rédigée : « Il peut éventuellement se voir engager à travailler pour cet employeur à l'issue de sa formation ».

À l'article L. 6221-2 du code du travail, après le mot : « financière », sont insérés les mots : « autre que celle éventuellement prévue dans la clause de redevabilité du contrat d'apprentissage ».

À la fin de l'article L. 6222-19 du code du travail, les mots : « à condition d'en avoir informé l'employeur » sont remplacés par les mots : « uniquement dans la mesure où son contrat d'apprentissage ne stipule aucune clause de redevabilité ».