Proposition de loi ordinaire faire payer aux vandales, directement aux collectivités territoriales, les dégradations sur le mobilier urbain

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Dépôt, 28 novembre 2022

Sur le projet de loi

Dépôt du projet de loi : 28 novembre 2022
Nombre d'étape : 1 étape
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Mesdames, Messieurs, Cette proposition de loi vise à faire rembourser par les vandales, condamnés par la justice, l'ensemble des travaux inhérents à la dégradation du mobilier urbain dont la charge revient aux collectivités territoriales. La loi prévoit des amendes mais ces dernières ne sont pas destinées aux collectivités territoriales qui paient un lourd tribut à financer la remise en état du mobilier urbain : « La destruction, la dégradation ou la détérioration d'un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende ainsi qu'une peine de travail … 

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Texte du document

L'article 322-1 du code pénal est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« Toute personne majeure condamnée pour dégradation ou destruction de mobilier urbain doit rembourser à la collectivité territoriale dont elle dépend l'ensemble des travaux inhérents à ces dégradations.
« Si le condamné est un mineur, les parents de ce mineur doivent assumer le remboursement à la collectivité territoriale dont elle dépend l'ensemble des travaux inhérents à ces dégradations. »

L'article 322-1 du code pénal est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« La personne reconnue coupable de dégradation ou de destruction de mobilier urbain perd, si elle n'est pas solvable, ses aides sociales au profit de la collectivité territoriale dont elle dépend pour rembourser l'ensemble des dégâts.
« Si la personne condamnée est mineure, les parents du mineur perdent, s'ils ne sont pas solvables, leurs aides sociales au profit de la collectivité territoriale dont elle dépend pour rembourser l'ensemble des dégâts. »