Article unique de la Proposition de loi ordinaire etude de la reconnaissance de la chronicité de la maladie de lyme


Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement présente au Parlement un rapport qui, en liaison avec des programmes similaires à l'étranger, permet de :
– définir précisément ce qu'est la forme sévère ou chronique de chaque maladie vectorielle à tiques ;
– conduire des études randomisées de traitement de plus de 4 mois afin d'évaluer les bénéfices d'un traitement prolongé antibiotique, antiparasitaire et/ou anti-inflammatoire
– disposer de tests biologiques fiables de dépistage (non sérologiques) ;
– comprendre les interactions entre les co-infections transmises par les tiques ;
– comprendre les interactions avec d'autres infections non transmises par les tiques ;
– comprendre le comportement du système immunitaire en réactions aux co-infections ;
– clarifier et quantifier les risques de contamination in utero, par le sang et par le sexe ;
– explorer des voies thérapeutiques nouvelles non uniquement basées sur des antibiotiques.
Ledit rapport envisage la création d'une autorité indépendante chargée de veiller à la correcte affectation des crédits aux organisations ou entités traitant actuellement les formes sévères des maladies vectorielles à tiques.

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).