Article 3 de la Proposition de loi ordinaire garantir la transparence et la simplification du marché de l'assurance-emprunteur immobilier


La section 2 du chapitre Ier du titre IV du livre III du code de la consommation est ainsi modifiée :
1° Au début de la sous-section 2, est ajouté un paragraphe 1 intitulé : « Sanctions civiles » et comprenant les articles L. 341-25 et L. 341-26 ;
2° La même sous-section 2 est complétée par un paragraphe 2 ainsi rédigé :
« Paragraphe 2
« Sanctions administratives
« Art. L. 341-26-1. – Le fait pour le prêteur de ne pas respecter l'une des obligations prévues au dernier alinéa de l'article L. 313-8 est passible d'une amende administrative dont le montant ne peut excéder 3 000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale.
« Cette amende est prononcée dans les conditions prévues au chapitre II du titre II du livre V. » ;
3° L'article L. 341-39 est abrogé ;
4° La sous-section 4 est complétée par un paragraphe 3 ainsi rédigé :
« Paragraphe 3
« Sanctions administratives
« Art. L. 341-44-1. – Le fait pour le prêteur de ne pas respecter l'une des obligations prévues aux articles L. 313-30 à L. 313-32 est passible d'une amende administrative dont le montant ne peut excéder 3 000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale.
« Cette amende est prononcée dans les conditions prévues au chapitre II du titre II du livre V. » ;
5° La sous-section 5 est complétée par un paragraphe 3 ainsi rédigé :
« Paragraphe 3
« Sanctions administratives
« Art. L. 341-46-1. – Le fait pour l'assureur de ne pas respecter l'une des obligations prévues à l'article L. 313-46 est passible d'une amende administrative dont le montant ne peut excéder 3 000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale.
« Cette amende est prononcée dans les conditions prévues au chapitre II du titre II du livre V. ».

Document parlementaire1


Sur l'article 3
Mesdames, Messieurs, Depuis de nombreuses années, le sujet de l'assurance-emprunteur, qui représente plus de 7 milliards d'euros de primes annuelles, est régulièrement mis sur le devant de la scène. Non-obligatoire juridiquement mais quasi systématique lors de la souscription d'un prêt immobilier, l'assurance-emprunteur permet de couvrir les risques de décès, d'invalidité et/ou de perte d'emploi du souscripteur, l'assureur prenant alors le relais et remboursant les échéances du prêt, en totalité ou en partie. Face à une situation figée, où les acteurs bancaires détiennent aujourd'hui près … Lire la suite…
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