Article 1er de la Proposition de loi visant à mieux indemniser les dégâts sur les biens immobiliers causés par le retrait-gonflement de l'argile


Après le quatrième alinéa de l'article L. 125-1 du code des assurances, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :
« Aux fins de constat de l'état de catastrophe naturelle de sécheresse, l'arrêté interministériel mentionné au quatrième alinéa est pris notamment sur le fondement des variations d'humidité du sol sur le terrain, caractérisant le cycle de retrait-gonflement des argiles dans les zones concernées.
« La caractérisation de l'état de catastrophe naturelle de sécheresse se fait selon une méthodologie dont les modalités sont définies par décret et qui tient compte de l'indicateur d'humidité des sols superficiels. L'état de catastrophe naturelle de sécheresse est constaté dès lors que l'indicateur d'humidité des sols présente une durée de retour supérieure ou égale à dix ans.
« Lorsque la zone géographique à laquelle s'applique l'arrêté interministériel présente un risque de phénomènes de retrait-gonflement des argiles postérieurs à l'épisode de sécheresse, la durée d'application de l'arrêté est de douze mois. »

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Documents parlementaires29


Mesdames, Messieurs, Aujourd'hui, en France, les conséquences du changement climatique sont tangibles, concrètes et parfois, déjà, dramatiques. Incendies, sécheresses ou tempêtes, peu importe la forme, chacune et chacun voit le monde changer, voire s'effondrer. 2022 a été l'année de tous les records en France. Des chaleurs encore jamais enregistrées jusqu'alors, d'intenses et nombreux incendies ont entraîné la perte de plus de 65 000 hectares, et surtout un assèchement de la ressource en eau dans les sols, aboutissant, dans de nombreuses villes, à des restrictions d'usage. Les prévisions … Lire la suite…
Cet amendement rédactionnel précise que l'obligation de mesurer les variations du taux d'humidité du sol ne s'applique que dans le cas où l'arrêté ministériel vise à constater une sécheresse. Lire la suite…
Du point de vue de la reconnaissance des catastrophes naturelles, la France est divisée en près de 9 000 « mailles géographiques ». Pour caractériser une sécheresse de catastrophe naturelle, l'administration évalue en effet le caractère exceptionnel de l'indice d'humidité des sols superficiels à l'échelle de la maille. Les frontières de la communes ne coïncidant pas avec celle des mailles, une commune se trouve le plus souvent à cheval sur plusieurs mailles. Cet amendement vise à préciser que lorsqu'une catastrophe naturelle de sécheresse est constatée sur une maille, c'est l'ensemble de … Lire la suite…
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