Article 48-3 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse

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Entrée en vigueur le 19 décembre 1991

Est créé par : Loi n° 91-1257 du 17 décembre 1991 - art. 1

Toute association régulièrement déclarée depuis au moins cinq ans à la date des faits et inscrite auprès de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat, qui se propose par ses statuts de défendre les intérêts moraux et l'honneur des anciens combattants et victimes de guerre et des morts pour la France, peut exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne les délits de diffamation ou d'injures qui ont causé un préjudice direct ou indirect à la mission qu'elle remplit.
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Entrée en vigueur le 19 décembre 1991
Sortie de vigueur le 19 avril 2006
1 texte cite l'article

Commentaires3


www.exprime-avocat.fr · 20 mai 2021

[…] Enfin, l'action en diffamation connaît un régime spécifique avec un délai de prescription de trois mois (4.). Quels sont les éléments caractérisant la diffamation ? […] L'action est exclusivement réservée aux victimes directes (sauf exception prévue par l'article 48-3 de loi du 29 juillet 1881 concernant les associations d'anciens combattant). Peu importe que la personne ne soit pas expressément nommée, il suffit qu'elle soit reconnaissable. […] La diffamation de droit commun :

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M. Joulaud Marc · Questions parlementaires · 2 octobre 2007

[…] ou s'il avait d'abord été diffusé sur Internet, la prescription trimestrielle de l'action publique prévue à l'article 65 de la loi du 29 juillet 1881 ne commençait à courir qu'à partir du moment où la mise en ligne du message litigieux avait cessé. Cette disposition a été jugée contraire à la constitution par le Conseil constitutionnel dans sa décision 2004-496 du 10 juin 2004. […] Le Sénat a voté, […] la garde des sceaux indique à l'honorable parlementaire que, si l'article 48-1 de la loi du 29 juillet 1881, qui subordonne la mise en oeuvre de l'action publique en matière d'injure ou diffamation envers une administration publique à la plainte du ministre duquel l'administration relève, […]

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M. Fromion Yves · Questions parlementaires · 2 décembre 2002

Le secrétaire d'Etat aux anciens combattants tient tout d'abord à rappeler qu'en matière de diffamation et d'injure, la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse, modifiée par la loi n° 91-1257 du 17 décembre 1991, protège presque exclusivement les personnes et de façon exceptionnelle les collectivités. Ces exceptions ne concernent que les collectivités publiques, dont les « armées ». […] Aux termes des articles 47 et 48 de la loi du 29 juillet 1881, les diffamations et injures visant l'armée ne peuvent être poursuivies que par le ministère public, […]

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Décisions9


1Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 14 février 2006, 05-81.204, Inédit
Irrecevabilité

[…] Sur le premier moyen de cassation, pris de la violation des articles 6 de la Convention européenne des droits de l'homme, 29 et suivants, 48-3 , 50 et 53 de la loi du 29 juillet 1881, 2, 3, 88, 591 et 593 du Code de procédure pénale, défaut et contradiction de motifs, manque de base légale, défaut de réponse à conclusions ;

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  • Plainte·
  • Diffamation publique·
  • Citoyen·
  • Commune·
  • Partie civile·
  • Mandat·
  • Public·
  • Maire·
  • Conseil municipal·
  • Constitution

2Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 18 avril 2000, 99-80.629, Inédit
Cassation

[…] Attendu qu'il résulte de l'arrêt attaqué et des pièces de procédure qu'à la suite de la publication, dans la semaine du 18 au 24 juillet 1996, d'un article de François Y… dans l'hebdomadaire « Le Nouvel Observateur » intitulé « Au pas lent de la Légion », la FSALE a fait citer directement devant le tribunal correctionnel, le 21 octobre 1996, le journaliste et Claude X…, directeur de publication pour diffamation publique et injures publiques visant les articles 29, alinéa 1 er , 30, 31, 33, alinéa 1 er , et 48-3 de la loi du 29 juillet 1881 ;

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  • Intérêts de la partie concernée·
  • Citation au siège du journal·
  • Procédure·
  • Citation·
  • Légion·
  • Diffamation·
  • Injure publique·
  • Journaliste·
  • Armée·
  • Ancien combattant

3Cour de cassation, Chambre criminelle, 6 février 2018, 17-83.857, Publié au bulletin
Cour de cassation : Cassation

[…] Attendu que la question prioritaire de constitutionnalité est ainsi rédigée : "Renvoyer au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité tirée de ce que les dispositions des articles 29, 30, 31, 32, et 48-1, 48-2, 48-3, 48-4, 48-5,48-6, 48-7 et 48-8 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, en tant qu'elles ne prévoient pas qu'un Etat étranger puisse obtenir réparation du préjudice résultant d'une diffamation en engageant l'action publique devant les juridictions pénales aux fins de se constituer partie civile, emporte une restriction à son droit d'exercer un recours, en méconnaissance des exigences de l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et des citoyens de 1789 ?" ;

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  • Article 16 de la déclaration des droits de l'homme de 1789·
  • Loi du 29 juillet 1881·
  • Non-lieu à renvoi au conseil constitutionnel·
  • Question prioritaire de constitutionnalite·
  • Défaut partiel d'applicabilité au litige·
  • Droit de la presse·
  • Caractère sérieux·
  • Droit au recours·
  • Diffamation·
  • Constitutionnalité
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Documents parlementaires17

Mesdames, Messieurs, Des tranchées de la Somme aux déserts du Mali, du froid humide de Calais au climat aride de Kaboul, nos combattants d'hier et d'aujourd'hui ont sans cesse placé le destin de la France avant le leur et, parfois même, avant leur propre vie. C'est par le sang versé que notre peuple a gagné sa liberté. C'est par le courage d'hommes et de femmes, par l'abnégation de mères et de pères, que notre pays a su conserver sa souveraineté. « La guerre, ce n'est pas l'acceptation du risque. Ce n'est pas l'acceptation du combat. C'est à certaines heures, pour le combattant, … Lire la suite…
Il ressort des travaux de la rapporteure que l'appellation "Office national des combattants et des victimes de guerre emporte davantage l'adhésion du monde associatif que le nom initialement proposé. Cette appellation permet en outre de conserver le sigle ONaCVG et sa sonorité. Lire la suite…
Afin de laisser à l'Office national le temps de mettre en œuvre le changement de nom proposé par la proposition de loi et d'en faire la pédagogie auprès du monde combattant, le présent amendement fixe l'entrée en vigueur de la proposition de loi au 1er janvier 2023. Lire la suite…
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