Article 24 de la LOI n° 2018-778 du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie (1)

Entrée en vigueur le

A modifié les dispositions suivantes :
- Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile.
Art. L512-1
Affiner votre recherche

Commentaires2


1Le Conseil d’Etat délimite, restrictivement, le champ des textes à soumettre pour avis au CSTACAA
blog.landot-avocats.net · 26 mars 2020

[…] – la loi n° 2018-778 du 10 septembre 2018 ; […] 1. […] En troisième lieu, les articles R. 776-33 et R. 776-34, insérés dans le code de justice administrative par l'article 7 du décret attaqué, ont pour objet d'adapter les règles fixées par les articles R. 776-22 et R. 776-23 du même code, dans le cas où l'étranger est placé en détention. […] En dernier lieu, l'article 24 de la loi du 10 septembre 2018 a modifié le IV de l'article L. 512-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, afin qu'il ne soit plus statué sur le recours de l'étranger, placé en détention, dirigé contre une obligation de quitter le territoire français selon la procédure prévue au III de ce même article, qui est relatif au cas où l'étranger est placé en rétention, sous réserve de l'hypothèse où

 Lire la suite…

2Dossier documentaire de la décision n° 2019-807 QPC du 4 octobre 2019, M. Lamin J. [Compétence du juge administratif en cas de contestation de l’arrêté de maintien…
Conseil Constitutionnel · Conseil constitutionnel · 4 octobre 2019

NOTA : Conformément au III de l'article 71 de la loi n° 2018-778 du 10 septembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret en Conseil d'Etat, au plus tard le 1er janvier 2019 et s'appliquent aux décisions prises après cette dernière. […] Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile a. […] -- p {margin: 0; padding: 0;}--> 10 ­ Article L. 512-1 Modifié par LOI n°2018-778 du 10 septembre 2018 - art. 24 I. ― L'étranger qui fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français sur le fondement des 3°, 5°, […]

 Lire la suite…
Voir les commentaires indexés sur Doctrine qui citent cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Décisions3


1Tribunal administratif de Lille, 3 mai 2019, n° 1900941
Rejet

[…] d'asile par l'article 24 de la loi n° 2018-778 pour une immigration maîtrisé, un droit d'asile effectif et une intégration réussie, le législateur n'avait pas méconnu le droit à un recours juridictionnel effectif alors même qu'il n'avait pas prolongé le bref délai de quarante-huit heures accordé à l'étranger détenu pour former un recours contre une obligation de quitter le territoire français notifiée sans que soit accordé un délai de départ volontaire, quelle que soit sa situation.

 Lire la suite…
  • Territoire français·
  • Départ volontaire·
  • Délai·
  • Droit d'asile·
  • Pays·
  • Tribunaux administratifs·
  • Séjour des étrangers·
  • Interdiction·
  • Obligation·
  • Recours

2CAA de DOUAI, 4e chambre - formation à 3, 10 janvier 2019, 18DA00755-18DA02094, Inédit au recueil Lebon
Non-lieu à statuer

[…] M. D… n'établit ni même n'allègue que les conditions matérielles de sa détention ou que les conditions de notification de l'arrêté du 27 février 2018 du préfet Nord pouvaient justifier qu'il n'ait pas été en mis en mesure d'avertir dans les meilleurs délais un conseil, son consulat ou une personne de son choix conformément aux dispositions de l'article L. 512-2 précité à compter de cette notification, le 1 er mars 2018 et présenter sa demande au greffe du tribunal administratif de Lille dans un délai de 48 heures. […] Au demeurant, le Conseil constitutionnel a par sa décision du 6 septembre 2018 n° 2018-770 DC jugé que l'article 24 de la loi n° 2018-778 pour une immigration maîtrisé, […]

 Lire la suite…
  • Étrangers·
  • Tribunaux administratifs·
  • Territoire français·
  • Justice administrative·
  • Étranger·
  • Départ volontaire·
  • Délai·
  • Conseil constitutionnel·
  • Etablissement pénitentiaire·
  • Droit d'asile

3Conseil d'État, 4ème - 1ère chambres réunies, 25 mars 2020, 427737, Publié au recueil Lebon
Rejet

[…] enregistrés le 6 février 2019 et le 1 er mars 2020 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, le Syndicat de la juridiction administrative et l'Union syndicale des magistrats administratifs demandent au Conseil d'Etat d'annuler pour excès de pouvoir le décret n° 2018-1142 du 12 décembre 2018 portant modification du code de justice administrative pour l'application des titres Ier et III de la loi n° 2018-778 du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie. […] En dernier lieu, l'article 24 de la loi du 10 septembre 2018 a modifié le IV de l'article L. 512-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, […]

 Lire la suite…
  • Juridictions administratives et judiciaires·
  • Magistrats et auxiliaires de la justice·
  • Actes législatifs et administratifs·
  • Magistrats de l'ordre administratif·
  • Validité des actes administratifs·
  • Consultation obligatoire·
  • Procédure consultative·
  • Forme et procédure·
  • 232-3 du cja)·
  • Justice administrative
Voir les décisions indexées sur Doctrine qui citent cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Documents parlementaires88

Sur l'article 12, renuméroté article 24
Mesdames, Messieurs, La France, et plus généralement l'Europe, ont connu en 2015 une pression migratoire d'une ampleur inédite qui s'est traduite par une hausse importante de la demande d'asile dans tous les pays, non seulement en Allemagne mais également en Suède ou en Italie. En dépit de signes positifs (en 2016, l'agence européenne FRONTEX en charge de la surveillance des frontières extérieures de l'Union a dénombré trois fois moins d'entrées irrégulières sur le territoire européen - soit 511 371 - que l'année précédente), la situation reste tendue, et particulièrement en plusieurs … Lire la suite…
Sur l'article 12, renuméroté article 24
Le droit en vigueur prévoit d'une carte de séjour portant la mention « ICT » est délivrée si le ressortissant justifie d'une ancienneté professionnelle d'au moins 3 mois. La directive 2014/66/UE (article 5 §1 b) donne une marge de manœuvre en ce domaine. Elle permet en effet de fixer cette période ininterrompue de trois à six mois pour les employés stagiaires et de trois à douze mois dans le cas des cadres et des experts. Par ailleurs, la directive permet aux États membres d'exiger le respect d'un délai de six mois au maximum entre la fin de la durée maximale d'un transfert temporaire et … Lire la suite…
Voir les documents parlementaires qui traitent de cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion