Article L133-2 du Code de la consommationAbrogé

Chronologie des versions de l'article

Version02/02/1995

La référence de ce texte après la renumérotation du 1 juillet 2016 est l'article : Code de la consommation - art. L211-1 (V)

Entrée en vigueur le 2 février 1995

Est créé par : Loi n°95-96 du 1 février 1995 - art. 3 () JORF 2 février 1995

Est codifié par : Loi n°93-949 du 26 juillet 1993

Les clauses des contrats proposés par les professionnels aux consommateurs ou aux non-professionnels doivent être présentées et rédigées de façon claire et compréhensible.
Elles s'interprètent en cas de doute dans le sens le plus favorable au consommateur ou au non-professionnel. Le présent alinéa n'est toutefois pas applicable aux procédures engagées sur le fondement de l'article L. 421-6.
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Entrée en vigueur le 2 février 1995
Sortie de vigueur le 1 juillet 2016

Commentaires60


Enthémis - Association d avocats · 18 septembre 2023

[…] Depuis plusieurs décennies, il était acquis, sur le fondement de l'article L. 133-2, alinéa 2, du code de la consommation (devenu L. 211-1 du même code)(9) que les contrats d'assurance devaient être interprétés en faveur de l'assuré(10). […] et loi n°2005-1564 du 15 décembre 2005

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Sarah Temple-Boyer · 6 juillet 2021

Dans l'univers B2C, il est acquis que des conditions générales de vente peu claires sont inopposables au client consommateur (une police de taille inférieure à 8 est en général exclue) et que des dispositions vagues, ambiguës, ou illisibles doivent s'interpréter dans l'intérêt du consommateur (article L.133-2 du code de la consommation).

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1Cour d'appel de Lyon, 6ème chambre, 14 janvier 2010, n° 08/08663
Infirmation partielle

[…] qu'il résulte de la note d'information jointe au contrat de crédit que la limitation à douze mensualités maximum durant la validité de l'adhésion ne s'applique qu'à la rechute de sorte que le premier juge a fait une mauvaise interprétation de la clause en considérant que la garantie ne pouvait excéder douze mensualités, qu'en cas de doute, il convient d'interpréter la clause dans le sens favorable au consommateur en application de l'article L.133-2 du code de la consommation, que le refus injustifié de la société ALICO a causé un préjudice devant être réparé par la condamnation à relever et garantir de toutes les condamnations en principal, intérêts frais et accessoires.

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2Cour d'appel de Douai, Troisième chambre, 27 janvier 2011, n° 08/04235
Infirmation

[…] Soutenant que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Nord de France avait failli à son obligation d'information et de conseil puisqu'elle lui avait fourni des informations imprécises et ambiguës, que les documents contractuels étaient contradictoires, que les restrictions du contrat d'assurance ne lui avaient pas été explicitées et que l'invalidité totale et définitive ne pouvait en aucun cas lui être proposée, A-G B l'a fait assigner devant le Tribunal de Grande Instance de Z, par exploit d'huissier du 17 novembre 2006, sur le fondement des articles L 140-4 du code des assurances, L 133-2 du code de la consommation, 1134 et 1147 du code civil.

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3Cour d'appel de Paris, 14 avril 2015, n° 13/05466
Confirmation

[…] en premier lieu, qu'elle peut opposer aux réclamations de M B C, la nullité du contrat en application de l'article L.113-8 du code des A, celui-ci ayant en réponse à ses interrogations sur le faible kilométrage parcouru entre le dernier contrôle technique en 2007 et le vol, indiqué que son permis de conduire avait été invalidé pour solde de point nul ; […] que M B C réplique quel'assureur ne peut pas étendre cette obligation de déclaration à la situation qui était la sienne, ajoutant que les stipulations contractuelles doivent, selon l'article L.133-2 du code de la consommation, être interprétées en cas de doute dans le sens le plus favorable aux consommateurs ;

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