Article L313-41 du Code de la consommation

Chronologie des versions de l'article

Version01/07/2016

Les références de ce texte avant la renumérotation du 1 juillet 2016 sont les articles : Code de la consommation - art. L313-26 (MMN), Code de la consommation - art. L312-16, hors sanctions (Ab)

La référence de ce texte après la renumérotation est l'article : Code de la consommation - art. L313-56 (VD)

Entrée en vigueur le 1 juillet 2016

Modifié par : Ordonnance n°2016-351 du 25 mars 2016 - art. 3

Lorsque l'acte mentionné à l'article L. 313-40 indique que le prix est payé, directement ou indirectement, même partiellement, à l'aide d'un ou plusieurs prêts régis par les dispositions des sections 1 à 5 et de la section 7 du présent chapitre, cet acte est conclu sous la condition suspensive de l'obtention du ou des prêts qui en assument le financement. La durée de validité de cette condition suspensive ne peut être inférieure à un mois à compter de la date de la signature de l'acte ou, s'il s'agit d'un acte sous seing privé soumis à peine de nullité à la formalité de l'enregistrement, à compter de la date de l'enregistrement.


Lorsque la condition suspensive prévue au premier alinéa n'est pas réalisée, toute somme versée d'avance par l'acquéreur à l'autre partie ou pour le compte de cette dernière est immédiatement et intégralement remboursable sans retenue ni indemnité à quelque titre que ce soit.

Affiner votre recherche
Entrée en vigueur le 1 juillet 2016
6 textes citent l'article

Commentaires24


www.gpierreavocat.fr · 9 mai 2024

La clause indemnitaire de MAISONS PIERRE est mentionnée dans le contrat de construction de maison individuelle en cas de non-réalisation de la construction. Vous signez un contrat de construction de maison individuelle (CCMI) avec la société MAISONS PIERRE avec fourniture du plan emportant édification d'une maison sur un terrain. Vous versez à la signature un acompte à MAISONS PIERRE. Mais deux situations peuvent se présenter : soit la construction ne peut être réalisée, soit vous n'obtenez pas les prêts bancaires. Dans les deux cas, MAISONS PIERRE refusera de vous restituer l'acompte …

 Lire la suite…

Stéphane Piédelièvre · L'ESSENTIEL Droit bancaire · 2 janvier 2024

Eurojuris France · 9 octobre 2023

Nouvel affrontement entre la liberté contractuelle et les dispositions du Code de la consommation. Un peu une rengaine, mais la confrontation est prometteuse. Sur le ring : une faculté de résiliation conventionnelle et une condition suspensive légale. Mais avant de voir qui mettra K.O l'autre, un peu de contexte. Un particulier confie une mission de maîtrise d'œuvre à une société d'architecture, avant que celle-ci ne se décide à résilier ses engagements, conformément à une clause de sortie unilatérale qui avait été insérée. Ce qui ne l'empêcha cependant pas de réclamer le règlement de …

 Lire la suite…
Voir les commentaires indexés sur Doctrine qui citent cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Décisions93


1Tribunal Judiciaire de Bobigny, 14 juin 2022, n° 22/03700
  • Condition suspensive·
  • Prêt·
  • Promesse de vente·
  • Bénéficiaire·
  • Promesse unilatérale·
  • Défaillance·
  • Indemnité d'immobilisation·
  • Code civil·
  • Libération·
  • Exécution

2Cour d'appel de Nîmes, 1re chambre, 2 juin 2022, n° 21/00648
Infirmation partielle
  • Prêt·
  • Notaire·
  • Acquéreur·
  • Vendeur·
  • Condition suspensive·
  • Compromis·
  • Garantie·
  • Demande·
  • Dépôt·
  • Titre

3Cour d'appel de Chambéry, 30 septembre 2021, n° 20/00478
Infirmation partielle
  • Contrat de construction·
  • Sociétés·
  • In solidum·
  • Acompte·
  • Titre·
  • Architecte·
  • Instance·
  • Procédure civile·
  • Fond·
  • Jugement
Voir les décisions indexées sur Doctrine qui citent cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).