Article L333-3 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile

Chronologie des versions de l'article

Version01/05/2021
>
Version28/01/2024

Entrée en vigueur le 1 mai 2021

Est créé par : Ordonnance n°2020-1733 du 16 décembre 2020 - art.

Est codifié par : Ordonnance n°2020-1733 du 16 décembre 2020 - art.

Lorsque l'entrée en France est refusée à un étranger, l'entreprise de transport aérien ou maritime qui l'a acheminé est tenue de le ramener sans délai, à la requête des autorités chargées du contrôle des personnes à la frontière, au point où il a commencé à utiliser le moyen de transport de cette entreprise. En cas d'impossibilité, l'étranger est ramené dans l'Etat qui a délivré le document de voyage avec lequel il a voyagé ou en tout autre lieu où il peut être admis.
Il en va de même lorsqu'il est acheminé par une entreprise de transport routier exploitant des liaisons internationales sous la forme de lignes régulières, de services occasionnels ou de navette, à l'exclusion des trafics frontaliers.
Lorsqu'il est acheminé par une entreprise de transport ferroviaire, cette dernière est tenue, à la requête des autorités chargées du contrôle des personnes à la frontière, de mettre à la disposition de ces autorités des places permettant le réacheminement de cet étranger au-delà de la frontière française.

Affiner votre recherche
Entrée en vigueur le 1 mai 2021
Sortie de vigueur le 28 janvier 2024
1 texte cite l'article

Commentaires4


Village Justice · 17 novembre 2022

[…] La décision est immédiatement attaquée par L'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers devant le TA de Toulon. Le juge des référés, saisi, notamment, sur le fondement de l'article L. 521-2 du CJA, rejette les demandes dans son ordonnance du 15 novembre 2022 (Anafé n°2203049). […] La création d'une zone d'attente temporaire, aurait en réalité pour objectif, selon elle, de permettre le réacheminement rapide des personnes débarquées, en application des dispositions de l'article L333-1, L333-3 et L333-5 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile.

 Lire la suite…

Conclusions du rapporteur public · 21 juin 2022

[…] requis. L'article L . 625-5 précise enfin que l'amende n'est pas infligée lorsque l'étranger a été admis sur le territoire 1 Ces conclusions ne sont pas libres de droits. […] La seconde obligation prévue par l'article 26 de la convention de Schengen figure à l'article L . 213-4 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA), devenu L . 333 […]

 Lire la suite…

Conclusions du rapporteur public · 21 juin 2022

[…] requis. L'article L . 625-5 précise enfin que l'amende n'est pas infligée lorsque l'étranger a été admis sur le territoire 1 Ces conclusions ne sont pas libres de droits. […] La seconde obligation prévue par l'article 26 de la convention de Schengen figure à l'article L . 213-4 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA), devenu L . 333 […]

 Lire la suite…
Voir les commentaires indexés sur Doctrine qui citent cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Décisions78


1Cour d'appel de Paris, Pôle 1 - chambre 11, 27 juillet 2021, n° 21/02139
Confirmation

[…] L. 340-1 et suivants du Code de l'entrée et du séjour […] dispositions de l'article L333-2 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile […] réacheminement de l'intéressé à l'issue de ce délai, en application de l'article L333-3 du même code.

 Lire la suite…
  • Ordonnance·
  • Aéroport·
  • Tribunal judiciaire·
  • Maintien·
  • Détention·
  • Droit d'asile·
  • Séjour des étrangers·
  • Liberté·
  • Test·
  • Délai

2Tribunal administratif de La Réunion, Reconduite à la frontière, 14 février 2023, n° 2300182
Rejet

[…] 7. En premier lieu, la décision attaquée relève que la requérante provient du Sri Lanka, mentionne qu'elle n'établit pas l'existence de mauvais traitements, de persécutions ou d'atteintes graves en cas de retour dans son pays d'origine et cite l'article L. 333-3 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. Elle est ainsi suffisamment motivée en droit et en fait.

 Lire la suite…
  • Outre-mer·
  • Sri lanka·
  • Droit d'asile·
  • Pays·
  • Réfugiés·
  • Séjour des étrangers·
  • Justice administrative·
  • Demande·
  • Menaces·
  • Liberté fondamentale

3Tribunal administratif de La Réunion, Reconduite à la frontière, 14 février 2023, n° 2300171
Rejet

[…] 11. En premier lieu, la décision attaquée relève que le requérant provient du Sri Lanka, mentionne qu'il n'établit pas l'existence de mauvais traitements, de persécutions ou d'atteintes graves en cas de retour dans son pays d'origine et cite l'article L. 333-3 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. Elle est ainsi suffisamment motivée en droit et en fait.

 Lire la suite…
  • Droit d'asile·
  • Réfugiés·
  • Séjour des étrangers·
  • Outre-mer·
  • Sri lanka·
  • Apatride·
  • Pays·
  • Entretien·
  • Demande·
  • Protection
Voir les décisions indexées sur Doctrine qui citent cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Documents parlementaires44

L'article 1 er a pour objet de conditionner la première délivrance d'une carte de séjour pluriannuelle (CSP) à la connaissance d'un niveau minimal de français. Cette mesure permet ainsi de s'assurer de l'intégration des étrangers bénéficiant de ce titre de séjour, tout en appréciant, à cette occasion le niveau de langue et l'effectivité des engagements pris lors de la conclusion du contrat d'intégration républicaine (CIR). Aujourd'hui, les cartes de séjour pluriannuelles sont délivrées, sauf exceptions prévues par le droit en vigueur, à condition d'avoir suivi et … Lire la suite…
Le niveau de français des étrangers signataires d'un Contrat d'Intégration Républicaine (CIR) fait l'objet d'une évaluation en plateforme d'accueil de l'Office français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII). Si leur niveau de langue est inférieur au niveau A1 du Cadre européen de référence pour les langues (CECRL), une formation linguistique de 100 à 600 heures peut leur être prescrite. Cette formation obligatoire fait l'objet d'une prise en charge financière intégrale par l'État. L'OFII propose également des formations facultatives de 100 heures vers les niveaux A2 et B1 du CECRL, … Lire la suite…
Favorable au dispositif de l'article 1er, qui conditionne la délivrance d'une carte de séjour pluriannuelle (CSP) à la connaissance d'un niveau minimal de français, la commission l'a enrichi et prolongé en : - prévoyant dans la loi la fixation de ce seuil au niveau A2 du cadre européen commun de référence pour les langues et en harmonisant, par cohérence, à des niveaux supérieurs - B1 et B2 respectivement - le niveau requis pour la délivrance d'une carte de résident et pour l'acquisition de la nationalité par naturalisation ; - prévoyant, sur le modèle d'autres États européens 5(*) , que … Lire la suite…
Voir les documents parlementaires qui traitent de cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion