Article L173-3 du Code de la voirie routière

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La référence de ce texte après la renumérotation est l'article : Code de l'environnement - art. L321-11 (V)

Entrée en vigueur le 1 janvier 2010

Modifié par : LOI n°2009-1503 du 8 décembre 2009 - art. 37 (V)

Ainsi qu'il est dit à l'article L. 321-11 du code de l'environnement ci-après reproduit :

" Art.L. 321-11-A la demande de la majorité des communes ou des groupements de communes compétents en matière d'aménagement, d'urbanisme ou d'environnement d'une île maritime reliée au continent par un ouvrage d'art, le conseil général peut instituer un droit départemental de passage dû par les passagers de chaque véhicule terrestre à moteur empruntant cet ouvrage entre le continent et l'île.

Le droit mentionné au premier alinéa est établi et recouvré au profit du département. Il peut être perçu par l'exploitant de l'ouvrage en vue du reversement au département.

Le montant de ce droit est fixé par le conseil général après accord avec la majorité des communes et groupements de communes mentionnés au premier alinéa.

Le montant du droit de passage est au plus égal au produit d'un montant forfaitaire de 20 par un coefficient, compris entre 0, 2 et 3, en fonction de la classe du véhicule déterminée d'après sa silhouette, appréciée en tenant compte, s'il y a lieu, de la présence d'une remorque tractée et de ses caractéristiques techniques.

Lorsqu'est perçu le droit départemental mentionné au premier alinéa, l'usage de l'ouvrage d'art entre le continent et l'île peut en outre donner lieu à la perception d'une redevance pour services rendus par le maître de l'ouvrage en vue d'assurer le coût de son entretien et de son exploitation. Ces dispositions sont exclusives de l'application de l'article 56 de la loi n° 96-314 du 12 avril 1996 portant diverses dispositions d'ordre économique et financier.

Lorsqu'il y a versement d'une redevance pour services rendus, le montant du droit départemental de passage mentionné au premier alinéa du présent article est calculé de telle sorte que le montant total perçu, lors du passage d'un véhicule, ne puisse excéder trois fois le montant forfaitaire mentionné au quatrième alinéa.

Le cas échéant, les frais de perception du droit départemental de passage et de la redevance pour services rendus s'imputent à due concurrence sur les produits de ceux-ci.

La délibération du conseil général sur le droit de passage peut prévoir des tarifs différents ou la gratuité, sans préjudice de la modulation éventuelle de la redevance d'usage, selon les diverses catégories d'usagers pour tenir compte soit d'une nécessité d'intérêt général en rapport avec les espaces naturels protégés, soit de la situation particulière de certains usagers et, notamment, de ceux qui ont leur domicile ou leur lieu de travail dans l'île concernée, ou leur domicile dans le département concerné, soit de l'accomplissement d'une mission de service public.

Le produit du droit départemental de passage est inscrit au budget du département après déduction des coûts liés à sa perception ainsi que des coûts liés aux opérations de gestion et de protection des espaces naturels insulaires dont le département est le maître d'ouvrage ; les sommes correspondantes sont destinées au financement de mesures de protection et de gestion des espaces naturels insulaires ainsi que du développement de transports en commun fonctionnant avec des véhicules propres, dans le cadre d'une convention conclue entre le préfet, le conseil général et les communes et les groupements de communes. La fraction du produit revenant aux communes et groupements concernés en application de cette convention leur est reversée par le département. Les collectivités peuvent rétrocéder tout ou partie de ces sommes aux gestionnaires des espaces naturels protégés mentionnés au huitième alinéa, dans le cadre d'une convention conclue à cet effet.

Un décret en Conseil d'Etat précise les conditions d'application du présent article."

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Entrée en vigueur le 1 janvier 2010
Sortie de vigueur le 22 mars 2015
4 textes citent l'article

Commentaires3


Conseil Constitutionnel · Conseil constitutionnel · 24 mai 2017

* Ce droit départemental de passage est une imposition de toute nature 1, créée à l'article L. 173-3 du code de la voirie routière par l'article 49 de la loi n° 95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement. […] * Les dispositions figurant dans le code de la voirie routière ont été transférées à l'article L. 321-11 du code de l'environnement, objet de la QPC, par l'ordonnance n° 2000-914 du 18 septembre 2000 relative à la partie législative dudit code 6. * Après quelques adaptations rédactionnelles 7, […]

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Conseil Constitutionnel · Conseil constitutionnel · 24 mai 2017

Code de la voirie routière ............................................................................................... 5 - Article L. 173-3 ................................................................................................................................... 5 2. […] Un décret en Conseil d'Etat précise les conditions d'application du présent article. 2. […]

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M. Bono Maxime · Questions parlementaires · 13 mars 2007

L'existence de cette écotaxe est issue de l'article L. 173-3 du code de la voirie routière. En vertu de cet article, une telle taxe peut perdurer au-delà de la disparition de la redevance d'utilisation du pont, sous réserve d'en définir les modalités pratiques de recouvrement conformément à l'article R. 173-6 du code de la voirie routière. Par ailleurs, comme prévu par l'article L. 173-3, et ainsi qu'il l'est rappelé dans la présente question, aujourd'hui, le montant de ce droit ne peut pas excéder 3,05 par véhicule.

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Décision1


1Conseil d'Etat, 8 / 9 SSR, du 10 juin 1998, 178812, mentionné aux tables du recueil Lebon
Rejet

Le troisième alinéa de l'article L.173-3 du code de la voirie routière, relatif au droit de passage qui peut être institué par le conseil général et mis à la charge des passagers des véhicules terrestres à moteur empruntant les ouvrages d'art reliant une île maritime au continent, dispose que "le montant de ce droit … est fixé par le conseil général après accord avec la majorité des communes et groupements de communes mentionnés au premier alinéa". […]

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  • Droits et obligations des riverains et usagers·
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