Code pénal / Partie législative / Livre III : Des crimes et délits contre les biens / Titre II : Des autres atteintes aux biens / Chapitre II : Des destructions, dégradations et détériorations / Section 1 : Des destructions, dégradations et détériorations ne présentant pas de danger pour les personnes
Article 322-1 du Code pénal
Entrée en vigueur le 10 septembre 2002
Est codifié par : Loi 92-685 1992-07-22
Modifié par : Loi n°2002-1138 du 9 septembre 2002 - art. 24 () JORF 10 septembre 2002
La destruction, la dégradation ou la détérioration d'un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende, sauf s'il n'en est résulté qu'un dommage léger.
Le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain est puni de 3 750 euros d'amende et d'une peine de travail d'intérêt général lorsqu'il n'en est résulté qu'un dommage léger.
Commentaires
Dégradation déchet (LA DESTRUCTION, DÉGRADATION ET DÉTÉRIORATION DE BIENS) article 322 du code pénal article 322-1 alinéa 1 du code pénal dégradation de biens publics sanction
Lire la suite…La dégradation de bien privé est un délit prévu et réprimé par l'article 322-1 du Code pénal français. Elle se définit par l'altération ou la destruction volontaire ou involontaire d'un bien appartenant à une personne physique ou morale. […]
Lire la suite…Décisions
[…] LE JUGEMENT : Le Tribunal, par jugement du 17 novembre 2009, saisi à l'égard de Z C des chefs de : XXX, le 6/7/2009, à XXX, infraction prévue par l'article 322-1 AL.1 du Code pénal et réprimée par les articles 322-1 AL.1, 322-15 1°,2°,3°,5°,6° du Code pénal, OUTRAGE A UNE PERSONNE DÉPOSITAIRE DE L'AUTORITÉ PUBLIQUE, le 6/7/2009, à XXX, infraction prévue par l'article 433-5 AL.2,AL.1 du Code pénal et réprimée par les articles 433-5 AL.2, 433-22 du Code pénal, en application de ces articles, l'a déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés et l'a condamné à une peine de trois mois d'emprisonnement.
Lire la suite…- Code pénal·
- Ministère public·
- Dépositaire·
- Autorité publique·
- Emprisonnement·
- Jugement·
- Peine·
- Appel·
- Infraction·
- Public
[…] Sur le second moyen de cassation, pris de la violation des articles 121-3, 322-1 du code pénal, 591 et 593 du code de procédure pénale ; […]
Lire la suite…- Urbanisme·
- Dégradations·
- Parcelle·
- Autorisation·
- Présomption d'innocence·
- Commune·
- Maire·
- Réalisation·
- Plan·
- Cour d'appel
3. Cour d'appel de Lyon, 24 avril 2009, n° 09/00202
[…] faits prévus et réprimés par les articles 222-17, 222-44, 222-45 du code pénal, ' d'avoir à Villeurbanne, le 27 janvier 2009, en tout cas sur le territoire national et depuis temps n'emportant pas prescription, volontairement dégradé un bien, en l'espèce une porte d'entrée d'appartement, appartenant à G H, faits prévus et réprimés par les articles 322-1, 322-15 1°, 2°, 3° du code pénal, ' de s'être à Villeurbanne, le 28 janvier 2009, en tout cas sur le territoire national et depuis temps non prescrit, introduit au domicile de E F, à l'aide de manoeuvres ou de menaces, faits prévus et réprimés par les articles 226-4, 226-31 du code pénal,
Lire la suite…- Territoire national·
- Code pénal·
- Violence·
- Fait·
- Menaces·
- Ministère public·
- Récidive·
- Peine·
- Mort·
- Emprisonnement
Documents parlementaires
Mesdames, Messieurs, L'action du ministère de l'intérieur est au coeur de la vie des Français. Vivre en sécurité, accéder à des services publics de proximité modernes, faciliter les projets dans tous les départements sont des attentes majeures des citoyens. Y répondre efficacement est une nécessité démocratique et constitue la mission des agents du ministère de l'intérieur, au service de tous, partout et tout au long de l'année. Pour les cinq ans à venir, cette loi fixe les objectifs et programme les moyens des missions relevant du ministère de l'intérieur, alors que l'univers numérique et …
Lire la suite…Le déploiement des amendes forfaitaires délictuelles (AFD) peut être un moyen d'améliorer le niveau de réponse pénale pour les délits fréquents et de moindre gravité dont la masse est susceptible d'encombrer les tribunaux. Cependant, les AFD ne sont pas nécessairement adaptées à tous les délits de ce type, ne serait-ce que pour garantir l'adéquation de la réponse pénale. En l'absence d'évaluation précise des effets des amendes forfaitaires délictuelles déjà votées, une généralisation des AFD paraît prématurée, sinon disproportionnée. Au regard des exemples fournis par l'étude d'impact, il …
Lire la suite…Les difficultés de recrutement des officiers de police judiciaire ayant été pour partie attribuées à la charge que représentent les formalités de procédure pénale, l'article 10 propose de créer une catégorie de personnels dédiés au respect du formalisme procédural. Présentés comme des « greffiers de police », ces « assistants d'enquête » seraient recrutés parmi les personnels de catégorie B de la police et de la gendarmerie ayant suivi une formation sanctionnée par un examen. Tout en reconnaissant l'intérêt que présente la création d'une telle fonction pour les services d'enquête, avec la …
Lire la suite…
Les acteurs de la Justice administrative (comme ceux du monde Judiciaire) pourraient donc, sous réserve d'ultimes vérifications, tenter d'oeuvrer ensemble pour demander à ce titre la modification des articles 322-1 du Code pénal, comme cela est déjà prévu pour divers autres bâtiments. […]
Lire la suite…