Article 323-4-2 du Code pénal

Chronologie des versions de l'article

Version26/01/2023

Entrée en vigueur le 26 janvier 2023

Est créé par : LOI n°2023-22 du 24 janvier 2023 - art. 8

Lorsque les infractions prévues aux articles 323-1 à 323-3-1 ont pour effet d'exposer autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente ou de faire obstacle aux secours destinés à faire échapper une personne à un péril imminent ou à combattre un sinistre présentant un danger pour la sécurité des personnes, la peine est portée à dix ans d'emprisonnement et à 300 000 € d'amende.

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Entrée en vigueur le 26 janvier 2023

Commentaires2


www.alain-bensoussan.law · 16 août 2023

C'est dans ce contexte que la loi du 24 janvier 2023 d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur, dite LOMPI (4) a inséré dans le code pénal une nouvelle circonstance aggravante liée à la mise en danger d'autrui, appliquée aux atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données (STAD) (article 323-4-2 du code pénal) […] […] (2) Circulaire n° CRIM-2023-02 du 3 février 2023 relative à la présentation des dispositions de la loi n°2023-22.

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www.agilit.law · 14 février 2023

Le nouvel article 323-3-2 du code pénal punit ainsi de 5 ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende le fait pour un opérateur de plateforme en ligne de permettre sciemment la cession de produits, de contenus ou de services illicites et de:

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Décision1


1Conseil constitutionnel, décision n° 2022-846 DC du 19 janvier 2023, Loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur
Non conformité

[…] 2. L'article 4 de la loi déférée insère notamment au sein du code pénal un nouvel article 323-3-2 réprimant, d'une part, le fait pour un opérateur de plateforme en ligne de permettre la cession de produits, de contenus ou de services dont la cession, l'offre, l'acquisition ou la détention sont manifestement illicites et, d'autre part, le fait pour une personne de proposer des prestations d'intermédiation ou de séquestre ayant pour objet unique ou principal de mettre en œuvre, de dissimuler ou de faciliter ces opérations.

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Documents parlementaires3

Le présent sous-amendement a pour objet d'apporter des correctifs à la nouvelle incrimination introduite par l'amendement n°247 du député Pradal relative aux cyberattaques visant les établissements de santé. En effet, la désorganisation majeure causée par ces attaques justifie la nécessité de renforcer notre arsenal pénal face à ces phénomènes. A ce titre, l'article 4 bis B propose déjà de supprimer la condition de "mise en œuvre par l'Etat" pour les circonstances aggravantes et l'utilisation des techniques spéciales d'enquête. La circonstance de bande organisée, qui est caractérisée lors … Lire la suite…
Mme la présidente. Je suis saisie de deux amendements, n os 1304 et 247, portant article additionnel après l'article 4 bis B et pouvant être soumis à une discussion commune. La parole est à M. le ministre, pour soutenir l'amendement n o 1304. M. Gérald Darmanin, ministre. Dans son amendement à suivre, M. Pradal invoque l'argument, frappé au coin du bon sens, qu'une incrimination spécifique est nécessaire pour les cyberattaques qui touchent les établissements hospitaliers, lesquelles peuvent entraîner évidemment des conséquences très graves pour les patients. L'imagination étant au pouvoir, … Lire la suite…
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