Article 370-3 du Code civil

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Version01/01/2023

Entrée en vigueur le 8 février 2001

Est créé par : Loi n°2001-111 du 6 février 2001 - art. 2

Est codifié par : Loi 1803-03-14

Les conditions de l'adoption sont soumises à la loi nationale de l'adoptant ou, en cas d'adoption par deux époux, par la loi qui régit les effets de leur union. L'adoption ne peut toutefois être prononcée si la loi nationale de l'un et l'autre époux la prohibe.
L'adoption d'un mineur étranger ne peut être prononcée si sa loi personnelle prohibe cette institution, sauf si ce mineur est né et réside habituellement en France.
Quelle que soit la loi applicable, l'adoption requiert le consentement du représentant légal de l'enfant. Le consentement doit être libre, obtenu sans aucune contrepartie, après la naissance de l'enfant et éclairé sur les conséquences de l'adoption, en particulier, s'il est donné en vue d'une adoption plénière, sur le caractère complet et irrévocable de la rupture du lien de filiation préexistant.
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Entrée en vigueur le 8 février 2001
Sortie de vigueur le 23 février 2022
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Par laurence Gareil-sutter, Maitre De Conférences, Université Paris 13 Nord · Dalloz · 19 septembre 2023
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Décisions482


1Cour d'appel de Versailles, 1ère chambre 1ère section, 30 mai 2013, n° 12/03455
Confirmation

[…] Toutefois, rien ne permet de vérifier qu'il s'agit d'un consentement de la mère biologique conforme aux exigences de l'alinéa 3 de l'article 370-3 du code civil français en matière d'adoption plénière, à savoir, selon des dispositions d'ordre public, un consentement ' éclairé sur les conséquences de l'adoption, en particulier s'il est donné en vue d'une adoption plénière, sur le caractère complet et irrévocable de la rupture du lien de filiation préexistant. '

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  • Adoption plénière·
  • Exequatur·
  • Consentement·
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  • Cameroun·
  • Juge de paix·
  • Adoption simple·
  • Code civil·
  • Filiation·
  • État

2Cour d'appel de Versailles, 1ère chambre 1ère section, 27 janvier 2011, n° 10/05635
Infirmation

[…] — qu'à la suite d'une requête des époux X, le procureur de la République de Nantes a refusé de transcrire ce jugement d'adoption sur les actes d'état civil au motif que la procédure d'adoption suivie à Madagascar ne permettait pas de garantir un consentement libre, éclairé et sans contre-partie tel qu'exigé par l'article 370-3 du code civil relatif aux adoptions internationales, […] — que par jugement du 03 juillet 2006, le tribunal de grande instance de Bobigny a débouté les époux X de leur demande d'adoption plénière en retenant qu'ils ne rapportaient pas la preuve que la mère a été pleinement informée ou consciente de la portée réelle de l'adoption plénière et notamment du caractère irrévocable de la rupture du lien de filiation,

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  • Enfant·
  • Filiation·
  • Mère·
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  • Ministère·
  • Jugement·
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3Cour d'appel de Paris, 31 janvier 2008, n° 07/13198
Confirmation

[…] Il articule que le consentement de la mère biologique, lequel n'est pas éclairé sur les conséquences sur la filiation, ne répond pas aux conditions posées par l'article 370-3 du Code civil. Il ajoute qu'il est également permis de douter que le consentement ait été libre et obtenu sans contrepartie, les conditions du consentement de la mère biologique âgée de 20 ans recueilli 4 jours après la naissance ne garantissant pas le libre arbitre de l'intéressée, et la loi de l'Illinois ne prévoyant pas de délai de rétractation.

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  • Enfant·
  • Consentement·
  • Abandon·
  • Adoption plénière·
  • Ministère public·
  • Mère·
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  • Appel
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Documents parlementaires343

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Mesdames, Messieurs, Depuis 1989, la Convention internationale pour les droits de l'enfant (CIDE) institue le principe du respect de « l'intérêt supérieur de l'enfant » et considère à ce titre l'adoption comme une des protections de remplacement mise en place par les États pour tout enfant privé de son milieu familial ou ne pouvant rester dans ce milieu. Dans le prolongement de la CIDE, la Convention de La Haye, en 1993, « a pour objet d'établir des garanties pour que les adoptions internationales aient lieu dans l'intérêt supérieur de l'enfant ». En France, les pratiques d'adoption … Lire la suite…
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