Article 144-1 du Code de procédure pénale

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Version31/03/1997
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Version01/01/2001
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Version01/03/2021
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Version10/04/2021

Entrée en vigueur le 31 mars 1997

Est codifié par : Loi 57-1426 1957-12-31

Modifié par : Loi n°96-1235 du 30 décembre 1996 - art. 4 () JORF 1er janvier 1997 en vigueur le 31 mars 1997

La détention provisoire ne peut excéder une durée raisonnable, au regard de la gravité des faits reprochés à la personne mise en examen et de la complexité des investigations nécessaires à la manifestation de la vérité.
Le juge d'instruction doit ordonner la mise en liberté immédiate de la personne placée en détention provisoire, selon les modalités prévues par l'article 147, dès que les conditions prévues à l'article 144 et au présent article ne sont plus remplies.
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Entrée en vigueur le 31 mars 1997
Sortie de vigueur le 1 janvier 2001
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Conseil Constitutionnel · Conseil constitutionnel · 6 octobre 2023

Commentaire Décision n° 2023-1064 QPC du 6 octobre 2023 Association des avocats pénalistes (Conditions d'exécution des mesures de garde à vue) Le Conseil constitutionnel a été saisi le 18 juillet 2023 par le Conseil d'État (décision n° 461605 du 13 juillet 2023) d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par l'association des avocats pénalistes portant sur la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit des articles 62-3, 63, 63-5, 154 et 706-88 du code de procédure pénale (CPP). Dans sa décision n° 2023-1064 QPC du 6 octobre 2023, le Conseil …

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Roseline Letteron · Liberté, Libertés chéries · 6 octobre 2023

Les conditions matérielles de la garde à vue, parfois déplorables au point d'emporter une atteinte au principe de dignité, ne peuvent toutefois avoir pour conséquence l'inconstitutionnalité de l'ensemble des dispositions législatives organisant cette procédure. Le Conseil constitutionnel refuse ainsi, dans sa décision du 6 octobre 2023 Association des avocats pénalistes, d'abroger les articles du code de procédure pénal relatifs à la garde à vue. Observons d'emblée que la question prioritaire de constitutionnalité n'est pas posée par une personne qui, durant sa garde à vue, aurait souffert …

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Décisions+500


1Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 9 décembre 2003, 03-86.006, Inédit
Rejet
  • Détention provisoire·
  • Contrôle judiciaire·
  • Épouse·
  • Ordre public·
  • Trouble·
  • Mise en examen·
  • Liberté·
  • Public·
  • Commission·
  • Risque

2Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 14 octobre 1998, 98-84.237, Inédit
Rejet
  • Détention provisoire·
  • Accusation·
  • Liberté·
  • Complice·
  • Juge d'instruction·
  • Maintien·
  • Ordre public·
  • Trouble·
  • Convention européenne·
  • Billet de banque

3Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 30 avril 2003, 03-80.726, Inédit
Rejet
  • Convention européenne des droits de l'homme·
  • Chambre de l'instruction·
  • Détention provisoire·
  • Délai raisonnable·
  • Moyen nouveau·
  • Article 5.3·
  • Cassation·
  • Procédure pénale·
  • Liberté·
  • Grand banditisme
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Documents parlementaires178

Mesdames, Messieurs, Si l'incarcération constitue une juste peine contre les auteurs de certaines infractions, elle doit être une mesure privative de liberté respectueuse de la dignité des personnes. Or, plusieurs décisions de justice récentes ont constaté que la République n'était en mesure ni de garantir, en toutes circonstances, des conditions de vie en établissement pénitentiaire suffisamment dignes, ni surtout d'y mettre fin lorsque de telles situations apparaissent. Au terme de huit années de procédure, la France a ainsi fait l'objet, le 30 janvier 2020, d'une condamnation historique … Lire la suite…
La proposition de loi prévoit que le juge peut décider d'entendre la personne concernée, cet amendement vise à inverser cette faculté : c'est le requérant qui doit pouvoir demander à être entendu par le juge. Il est essentiel d'obtenir la tenue d'un débat contradictoire afin de garantir les droits de la défense. Lire la suite…
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