Article L312-18 du Code de l'éducation

Chronologie des versions de l'article

Version11/08/2004
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Version03/06/2021

Entrée en vigueur le 3 juin 2021

Est codifié par : Loi n° 2003-339 du 14 avril 2003

Est codifié par : Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2000-549 du 15 juin 2000

Modifié par : LOI n°2021-695 du 1er juin 2021 - art. 2

Une information est délivrée sur les conduites addictives et leurs risques, notamment concernant les effets neuropsychiques et comportementaux du cannabis, dans les collèges et les lycées, à raison d'au moins une séance annuelle, par groupes d'âge homogène. Ces séances pourront associer les personnels contribuant à la mission de santé scolaire ainsi que d'autres intervenants extérieurs.

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Entrée en vigueur le 3 juin 2021

Commentaires19


M. Michel Canévet, du groupe UC, de la circonsciption : Finistère · Questions parlementaires · 29 juin 2023

La vente de ces cigarettes touche pour la majorité les mineurs alors que celle-ci est en principe prohibée selon les articles L.3513-5 et R.3515-6 du code de la santé publique. Alors que les cigarettes électroniques rechargeables sont, à l'origine, utilisées pour réduire la consommation de tabac, les cigarettes jetables « puff », colorées et fruitées attirent énormément les jeunes, qu'ils aient déjà fumé ou, plus grave, en les incitant à le faire. […]

La sensibilisation des jeunes au risque tabagique est obligatoire (articles L. 3511-2 du code de la santé publique et L. 312-18 du code de l'éducation). […]

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Mme Françoise Férat, du groupe UC, de la circonsciption : Marne · Questions parlementaires · 2 décembre 2021

L'information sur les conséquences de la consommation de drogues sur la santé est inscrite à l'article L. 312-18 du code de l'éducation : elle implique au moins une séance annuelle d'information dans les collèges et lycées qui aborde en priorité la prévention des produits les plus fréquemment consommés selon les niveaux de classe.

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M. Julien Borowczyk · Questions parlementaires · 24 septembre 2019

Prévue dans le code de l'éducation (article L. 312-18), la prévention des conduites addictives en milieu scolaire s'effectue dans une démarche globale de prévention des conduites à risques et de promotion de la santé visant, dans une continuité éducative, le développement des compétences psychosociales qui permettent à l'élève de construire sa personnalité, d'acquérir un sens de la responsabilité aussi bien individuelle que collective et de parvenir à mettre à distance les stéréotypes et pressions sociales poussant à la consommation.

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Documents parlementaires15

Dans le cadre de la lutte contre la consommation de protoxyde d'azote chez les mineurs, cette initiative parlementaire prévoit notamment qu'une information sur les risques de leur usage détourné soit dispensée dans les établissements scolaires. Afin de rendre applicable cette disposition, il est proposé de l'intégrer dans le code de l'éducation en élargissant aux comportements addictifs la prévention et l'information déjà prévu dans les collèges et lycées pour les toxicomanies. Au-delà du protoxyde d'azote, cette information serait ainsi élargie aux différentes formes d'addiction. Lire la suite…
La disposition reprise à l'article L. 3532-1 est manifestement obsolète depuis la disparition du service national. De plus, imposer une information dans les établissements scolaires sur les risques de l'usage détourné du seul protoxyde d'azote pourrait, d'après les échanges que votre rapporteure a eus avec les CEIP, la Mildeca et les services du ministère de la santé, avoir des effets potentiellement contre-productifs, en dirigeant la curiosité des élèves précisément sur ce produit. Aussi votre rapporteure se range-t-elle à l'idée de privilégier une politique de prévention globale, ne … Lire la suite…
Cet amendement d'ordre sémantique vise à remplacer les mentions du terme « addictions » par « conduites addictives ». En effet, les professionnels utilisent plutôt le terme de conduites addictives afin d'englober un maximum d'usages. L'addiction est la maladie, le résultat d'une ou plusieurs conduites addictives. Les conduites additives concernent donc tous les usages, notamment dits problématiques, ce qui est le cas pour un public plus jeune (binge drinking par exemple). Par ailleurs, le sigle MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) … Lire la suite…
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