Article L751-42 du Code rural (nouveau)

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Version01/04/2002
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Version19/12/2008

Entrée en vigueur le 1 avril 2002

Est codifié par : Ordonnance 2000-550 2000-06-15

Modifié par : Loi n°2001-1128 du 30 novembre 2001 - art. 6 () JORF 1er décembre 2001 en vigueur le 1er avril 2002

Les victimes d'accidents survenus ou de maladies constatées avant le 1er juillet 1973, qui ne remplissaient pas les conditions fixées par la législation alors en vigueur, ou leurs ayants droit, ont droit à une allocation lorsqu'ils apportent la preuve qu'ils auraient rempli et continuent à remplir l'ensemble des conditions exigées, pour obtenir une rente, par les dispositions du présent chapitre, ou par les textes intervenus postérieurement au 1er juillet 1973.
L'allocation ne peut être attribuée à la victime que lorsque, par suite d'un ou de plusieurs accidents du travail ou de maladies professionnelles, le taux d'incapacité permanente est au moins égal à 10 %. Le montant de l'allocation est calculé par l'application de règles fixées aux articles L. 434-2 et L. 434-8 du code de la sécurité sociale sur la base du salaire minimum prévu à l'article L. 434-16 dudit code.
Le titulaire de l'allocation prévue au premier alinéa, dont l'infirmité résultant de l'accident ou de la maladie nécessite un appareil de prothèse ou d'orthopédie a droit à la fourniture, à la réparation et au renouvellement de cet appareil, selon les modalités techniques prévues en application de l'article L. 432-5 du code de la sécurité sociale.
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Entrée en vigueur le 1 avril 2002
Sortie de vigueur le 19 décembre 2008
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Commentaire1


M. Dassault Olivier · Questions parlementaires · 14 juillet 2003

Les articles L. 751-42 et suivants du code rural fixent les conditions d'indemnisation des victimes d'accidents du travail survenus avant le 1er juillet 1973, date d'entrée en vigueur de la loi du 25 octobre 1972 créant un régime d'assurance contre les accidents du travail en faveur des salariés agricoles, dont l'état de santé s'est aggravé postérieurement au délai de révision de trois ans prévu par la loi du 9 avril 1898. L'assouplissement de ces règles a fait l'objet d'un examen attentif qui a conclu à l'impossibilité de les aménager.

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