Article R232-5-1 du Code du travail

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La référence de ce texte avant la renumérotation est l'article : Code du travail - art. R232-1-1 (T)

Entrée en vigueur le 1 avril 1992

Est codifié par : Décret 73-1048 1973-11-15

Modifié par : Décret n°92-333 du 31 mars 1992 - art. 1 () JORF 1er avril 1992

Pour l'application de la présente sous-section, les termes mentionnés ci-dessous ont les significations suivantes.
Air neuf : air pris à l'air libre hors des sources de pollution.
Air recyclé : air pris et réintroduit dans un local ou un groupe de locaux.
Toutefois, l'air pris hors des points de captage de polluants et réintroduit dans le même local après conditionnement thermique n'est pas considéré comme de l'air recyclé.
Locaux à pollution non spécifique : locaux dans lesquels la pollution est liée à la seule présence humaine, à l'exception des locaux sanitaires.
Locaux à pollution spécifique : locaux dans lesquels des substances dangereuses ou gênantes sont émises sous forme de gaz, vapeurs, aérosols solides ou liquides autres que celles qui sont liées à la seule présence humaine, locaux pouvant contenir des sources de micro-organismes potentiellement pathogènes et locaux sanitaires.
Ventilation mécanique : ventilation assurée par une installation mécanique.
Ventilation naturelle permanente : ventilation assurée naturellement par le vent ou par l'écart de température entre l'extérieur et l'intérieur.
Poussières : est considérée comme "poussière" toute particule solide dont le diamètre aérodynamique est au plus égal à 100 micromètres ou dont la vitesse limite de chute, dans les conditions normales de température, est au plus égale à 0,25 mètre par seconde. Les poussières ainsi définies sont appelées "poussières totales".
Toute poussière susceptible d'atteindre les alvéoles pulmonaires est considérée comme "poussière alvéolaire".
Le "diamètre aérodynamique" d'une poussière est le diamètre d'une sphère de densité égale à l'unité ayant la même vitesse de chute dans les mêmes conditions de température et d'humidité relative.
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Entrée en vigueur le 1 avril 1992
Sortie de vigueur le 1 juillet 2003
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Décisions27


1Cour de Cassation, Chambre sociale, du 28 février 2002, 00-13.182, Inédit
Rejet

[…] 4 ) qu'il existe une différence fondamentale entre les poussières industrielles en général visées par l'arrêt attaqué et définies par l'article R. 232-5-1 du Code du travail en fonction de leur « volume aérodynamique » et de leur « vitesse de chute », dont la concentration, évaluée sur une période de huit heures, peut légalement atteindre 5 milligrammes par mètre cube d'air, […]

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  • Manquement à l'obligation de sécurité de résultat·
  • Intervention forcée par jugement commun·
  • Sécurité sociale, accident du travail·
  • Faute inexcusable de l'employeur·
  • Application dans le temps·
  • Maladies professionnelles·
  • Exposition à l'amiante·
  • Conscience du danger·
  • Loi forfaitaire·
  • Imputabilité

2Cour de Cassation, Chambre sociale, du 12 décembre 2002, 00-21.365, Inédit
Cassation partielle

[…] dont la concentration, évaluée sur une période de huit heures, peut légalement atteindre cinq milligrammes par mètre cube d'air (article R. 232-5-1 du Code du travail) et la réglementation spécifique prévue par le décret du 17 août 1977 relatif aux mesures particulières applicables dans les établissements où le personnel est exposé à l'action des poussières d'amiante à l'état libre dans l'atmosphère, qui dispose que la concentration en fibres d'amiante dans l'atmosphère inhalée par un salarié pendant sa journée de travail ne doit pas dépasser deux fibres par centimètre cube, de sorte qu'en refusant de faire application du texte spécifique à la matière, […]

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  • Sécurité sociale, accident du travail·
  • Obligation de résultat de sécurité·
  • Faute inexcusable de l'employeur·
  • Appel immédiat de l'employeur·
  • Décision intervenue au fond·
  • Conscience d'un danger·
  • Exposition à l'amiante·
  • Voies de recours·
  • Intervention·
  • Définition

3Tribunal administratif de Marseille, 19 octobre 2010, n° 0705526
Rejet Cour administrative d'appel : Rejet

[…] Considérant qu'aux termes de l'article R. 232-5 du code du travail en vigueur à la date de la décision attaquée : « Dans les locaux fermés où le personnel est appelé à séjourner, l'air doit être renouvelé de façon à : 1° Maintenir un état de pureté de l'atmosphère propre à préserver la santé des travailleurs ; 2° Eviter les élévations exagérées de température, les odeurs désagréables et les condensations./ Les règles applicables à l'aération, à la ventilation et à l'assainissement des locaux mentionnés au premier alinéa ci-dessus sont fixées, […]

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  • Ventilation·
  • Pollution·
  • Polluant·
  • Justice administrative·
  • Cycle et motocycle·
  • Concentration·
  • Aérosol·
  • Atmosphère·
  • Travailleur·
  • Air
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