Article L2432-1 du Code du travail

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Version01/05/2008
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Version01/01/2018

Les références de ce texte avant la renumérotation sont les articles : Code du travail - art. L482-1 (AbD), Code du travail - art. L482-1 (M)

Entrée en vigueur le 1 mai 2008

Est codifié par : Ordonnance 2007-329 2007-03-12 JORF 13 mars 2007

Le fait de rompre le contrat de travail d'un salarié délégué du personnel, candidat à cette fonction, ancien délégué, ou d'un salarié ayant demandé l'organisation d'élections pour la désignation de délégués, en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure d'autorisation administrative prévues par le présent livre, est puni d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 3 750 euros.
Le fait de transférer le contrat de travail d'un délégué du personnel compris dans un transfert partiel d'entreprise ou d'établissement, en méconnaissance des dispositions relatives à la procédure d'autorisation administrative, est puni des mêmes peines.
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Entrée en vigueur le 1 mai 2008
Sortie de vigueur le 1 janvier 2018
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Décisions9


1Cour d'appel d'Aix-en-Provence, 5 juin 2015, n° 12/05038
Infirmation

[…] Par jugement du 23 janvier 2012, le conseil de prud'hommes d'Aix-en-Provence, section activités diverses, a débouté l'ensemble des parties, mis hors de cause le CGEA de Marseille et condamné la salariée aux entiers dépens. Le 16 mars 2012 la salariée a interjeté régulièrement appel de ce jugement. Vu les écritures déposées par M me F G, le 8 avril 2015, aux termes desquelles elle demande à la cour, au visa des articles L 2411-5, L 2432-1 et L 1224-1 du code du travail, de : — constater que le licenciement prononcé à son encontre est intervenu sans autorisation de l'inspection du travail ; en conséquence,

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  • Associations·
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  • Licenciement·
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  • Mandataire ad hoc·
  • Adhésion·
  • Contrats·
  • Liquidation judiciaire

2Tribunal administratif de Paris, 12 mars 2013, n° 1102310
Rejet

[…] 66-07-01-02 […] 2. Considérant qu'en vertu des dispositions des articles L. 2421-3 et L. 2432-1 du code du travail, les délégués et anciens délégués du personnel bénéficient, dans l'intérêt de l'ensemble des travailleurs qu'ils représentent, d'une protection exceptionnelle ; qu'il incombe à l'autorité administrative, saisie d'une demande d'autorisation de licenciement d'un salarié protégé, d'apprécier, sous le contrôle du juge administratif, si les règles de procédure préalables à sa saisine, y compris celles d'origine conventionnelle, ont été respectées ;

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  • Justice administrative·
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  • Code du travail·
  • Commission·
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3Cour d'appel de Paris, Pôle 6 chambre 2, 18 septembre 2014, n° 13/10145
Infirmation partielle

[…] Il doit d'ailleurs être relevé que dans un courrier du 19 août 2013, l'inspecteur du travail a expressément attiré l'attention de l'employeur sur le fait que la circulaire du 30 juillet 2012 n'était plus d'actualité et lui a demandé de revoir dans les plus brefs délais sa décision de notification de licenciement de M me SOW, en le prévenant que «'si tel n'était pas le cas lors de ma venue le 28 août 2013 dans vos locaux, le caractère intentionnel du non-respect de l'article L 2411-5 du code du travail serait alors flagrant et donnerait lieu à la rédaction d'un procès-verbal conformément aux dispositions des articles L 2432-1 et L 8113-7 du code du travail'».

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