Article L455-3 du Code de la sécurité sociale

Chronologie des versions de l'article

Version30/01/1993
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Version26/02/2010
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Version01/08/2018

Entrée en vigueur le 1 août 2018

Modifié par : LOI n° 2018-670 du 30 juillet 2018 - art. 4

La victime d'un accident du travail, qui le demande, a droit d'obtenir communication du rapport d'enquête que peut établir la caisse d'assurance retraite et de la santé au travail sur ledit accident, sans que des motifs tirés du secret de la vie privée ou du secret des affaires, portant exclusivement sur des faits qui lui sont personnels, puissent lui être opposés.

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Entrée en vigueur le 1 août 2018
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Commentaires3


M. Chossy Jean-François · Questions parlementaires · 6 juillet 1998

Une loi est cependant nécessaire pour modifier à cet effet l'article L. 455-3 du code de la sécurité sociale. La communication à la victime du rapport médical afférent à l'incapacité permanente partielle est possible, en vertu du quatrième alinéa de l'article R. 434-35 du code de la sécurité sociale. Dès lors, ces dispositions établissent le droit à l'information de la victime. Pour cette raison, il n'est pas envisagé de modifier sur ce point l'article R. 434-35 précité.

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M. Roland Huguet, du group SOC, de la circonsciption: Pas-de-Calais · Questions parlementaires · 21 mai 1998

Une modification de l'article L. 455-3 du code de la sécurité sociale est à l'étude.

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M. Michel Sergent, du group SOC, de la circonsciption: Pas-de-Calais · Questions parlementaires · 9 février 1995

Michel Sergent appelle l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville, sur le problème suivant : la loi no 93-121 du 27 janvier 1993, en modifiant l'article L. 455-3 du code de la sécurité sociale, a réservé la communication du rapport d'enquête établi par le service prévention de la CRAM aux seules victimes d'un accident du travail. […]

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Décisions3


1Cour d'appel de Pau, Chambre sociale, 4 mars 2010, n° 08/02955
Confirmation

[…] ARRET DU 04/03/2010 […] — de constater que la société G Y a violé les dispositions de l'article L. 441-2 du code de la sécurité sociale en n'ayant pas déclaré son accident du travail survenu le 3 mai 2006 dans le délai de 48 heures ; de dire et juger son employeur coupable de la violation de l'article L. 441-2 du code de la sécurité sociale en application de l'article R. 471-3 du même code ; […] — que l'organisme de sécurité sociale n'est pas tenu de délivrer une copie du dossier en l'absence de demande de communication par l'assuré ; que l'article L. 455-3 de la sécurité sociale ne concerne pas l'affaire soumise à la Cour ; que le non-respect du contradictoire par la commission de recours amiable ne saurait être retenu par la Cour ;

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2Cour d'appel de Rouen, Chambre sociale, 20 octobre 2023, n° 22/04110
Infirmation partielle

[…] Par jugement du 17 novembre 2022, le tribunal a : — dit que la société avait commis une faute inexcusable à l'origine de la maladie professionnelle de M. [S], — fixé à son maximum l'indemnité forfaitaire visée à l'article L. 455-3 du code de la sécurité sociale, — condamné la caisse à verser à M. [S] la somme de 3 000 euros à titre de provision à valoir sur les préjudices visés à l'article L. 452-3 du code de la sécurité sociale, — condamné la société à rembourser à la caisse les sommes que cette dernière aura versées à M. [S] à titre d'indemnisation, en suite de la reconnaissance de la faute inexcusable, sauf décision définitive d'inopposabilité de la prise en charge,

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3Cour de cassation, Chambre civile 2, 13 octobre 2011, 10-23.756 10-24.094, Inédit
Cassation

[…] Vu l'article L. 452-3 du code de la sécurité sociale ; […] ALORS, D'AUTRE PART, QU'en retenant encore que la caisse avait pu également disposer du compte rendu établi par la CRAM NORD-PICARDIE, sans rechercher davantage si ce rapport d'enquête, élaboré dans le seul cadre de la demande de reconnaissance de la faute inexcusable formée par la victime, avait pu fonder la décision de la caisse reconnaissant le caractère professionnel de l'accident, la cour d'appel a privé à nouveau sa décision de base légale au regard du texte susvisé ainsi que des articles R 441-10, L 452-4 alinéa 1, L 455-2 et L 455-3 du même code.

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Documents parlementaires17

Comme le relève le Conseil d'État dans son avis ([4]), la directive comporte de nombreuses dispositions précises et inconditionnelles. En effet, si son article 1er permet aux États membres de prévoir une protection plus étendue que celle qu'elle requiert, c'est sous réserve du respect des articles 3 (obtention, utilisation et divulgation licites de secrets d'affaires), 5 (dérogations), 6 (obligation générale), 7, paragraphe 1 (proportionnalité), 8 (délai de prescription), 9, paragraphe 1, deuxième alinéa (cessation du caractère confidentiel des secrets d'affaires au cours des procédures … Lire la suite…
Cet amendement tend à harmoniser les terminologies utilisées dans différents textes législatifs en vigueur, afin de faire référence à la notion unique et désormais clairement définie de « secret des affaires ». Lire la suite…
L'article 3 de la directive définit quatre sources licites d'obtention d'un secret d'affaires : - une découverte ou une création indépendante, en amont de la protection résultant par exemple du brevet ; - l'ingénierie inverse, dès lors que l'information est généralement non connue ; - de matière très générale, toute autre pratique qui, eu égard aux circonstances, est conforme aux usages honnêtes en matière commerciale ; - enfin, de manière spécifique, l'exercice de leurs droits par les travailleurs ou leurs représentants. On rappellera que l'ingénierie inverse a pour objet l'analyse d'un … Lire la suite…
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