Article L544-2 du Code de la sécurité sociale

Chronologie des versions de l'article

Version24/12/2000
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Version20/12/2005
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Version14/06/2018
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Version11/03/2019

Entrée en vigueur le 11 mars 2019

Est codifié par : Décret n° 85-1353 du 17 décembre 1985

Modifié par : LOI n°2019-180 du 8 mars 2019 - art. 5

La particulière gravité de la maladie, du handicap ou de l'accident visés au premier alinéa de l'article L. 544-1 ainsi que le caractère indispensable d'une présence soutenue et de soins contraignants sont attestés par un certificat médical détaillé, établi par le médecin qui suit l'enfant au titre de la maladie, du handicap ou de l'accident susmentionnés. Le certificat médical précise la durée prévisible du traitement. Le droit à la prestation est soumis à un avis favorable du service du contrôle médical prévu à l'article L. 315-1 ou du régime spécial de sécurité sociale.

Le droit est ouvert pour une période égale à la durée prévisible du traitement de l'enfant visée au premier alinéa. Lorsque le médecin le prévoit, la durée fait l'objet d'un réexamen à l'échéance qu'il a fixée et qui ne peut être inférieure à six mois ni supérieure à un an. Dans tous les cas, lorsque la durée prévisible excède un an, elle fait l'objet d'un nouvel examen à cette échéance.

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Entrée en vigueur le 11 mars 2019
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www.legisocial.fr · 21 février 2022

Aude Dorange · Actualités du Droit · 13 mars 2019
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Décisions9


1Cour d'appel d'Aix-en-Provence, 14 janvier 2014, n° 12/23431
Infirmation partielle

[…] Jugement du Conseil de Prud'hommes – Formation paritaire de NICE – section – en date du 02 Novembre 2012, enregistré au répertoire général sous le n° 11/02183. […] La durée initiale du congé est celle définie dans le certificat médical mentionné à l'Article L544-2 du code de la sécurité sociale. […] En application des dispositions des articles L 1225 -24 et L 1225 ' 54 et L 1225 ' 65 qui précisent que le congé de maternité, le congé parental d'éducation et le congé de présence parentale sont assimilés à une période de travail effectif pour la détermination des droits que la salariée tient de son ancienneté, le premier, dans sa totalité, […]

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  • Congé parental·
  • Indemnités de licenciement·
  • Préavis·
  • Faute grave·
  • Maternité·
  • Travail·
  • Absence·
  • Employeur·
  • Lettre·
  • Montant

2Cour d'appel de Reims, Chambre sociale, 6 janvier 2021, n° 19/01862
Infirmation partielle

[…] La durée initiale du congé est celle définie dans le certificat médical mentionné à l'article L. 544-2 du code de la sécurité sociale. Cette durée fait l'objet d'un nouvel examen selon une périodicité définie par décret.

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  • Congé·
  • Salariée·
  • Indemnité·
  • Employeur·
  • Licenciement abusif·
  • Version·
  • Récidive·
  • Code du travail·
  • Préavis·
  • Réparation

3Cour d'appel de Toulouse, 18 janvier 2013, n° 11/02687
Infirmation partielle

[…] Il résulte des articles L 1225-62, L 1225-63, R 1225-14, R 1225-15 du code du travail et L 544-2 du code de la sécurité sociale, que le salarié dont l'enfant à charge est atteint d'une maladie d'une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants bénéficie d'un congé de présence parentale, dont la durée de 310 jours ouvrés au maximum est déterminée par le certificat du médecin qui suit l'enfant au titre de sa maladie ; le salarié informe l'employeur de sa volonté de bénéficier de ce congé au moins 15 jours avant le début du congé, par LRAR ou lettre remise contre récépissé, et joint le certificat médical.

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  • Licenciement·
  • Employeur·
  • Salariée·
  • Congé·
  • Faute grave·
  • Absence injustifiee·
  • Dommages-intérêts·
  • Travail·
  • Cause·
  • Entreprise
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Documents parlementaires29

Mesdames, Messieurs, « Il n'est pas possible, dans une société, que les enfants soient moins bien soignés et moins bien accompagnés que les adultes. » Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, 18 juillet 2017. Les chercheurs français en oncologie figurent parmi les meilleurs du monde, au quatrième rang mondial. C'est le fruit de l'histoire, de la qualité des établissements, mais aussi et surtout d'une volonté politique forte qui s'est exprimée notamment avec le lancement par Jacques Chirac du premier Plan cancer en 2003. Depuis, d'autres plans ont suivi. Tous ont permis de … Lire la suite…
L'article 3 visant à relier l'allocation journalière de présence parentale (AJPP) à la durée réelle de la maladie est une idée pertinente, mais qui doit toutefois s'inscrire dans des cas spécifiques de rechute ou de réévaluation de la maladie de l'enfant. Il est impératif que ce plafond soit modulable car cela dépend des types de cancer et des types de traitement. Lire la suite…
Le versement de l'allocation journalière de présence parentale est effectué pour une période égale à la durée prévisible du traitement de l'enfant et fait l'objet d'un réexamen selon une durée fixée par décret, qui est actuellement de 6 mois. Cette durée apparait trop courte pour le cas d'un cancer pédiatrique et fait peser une contrainte trop forte sur les familles. Cet amendement prévoit donc de porter à un an la périodicité des réexamens lorsque l'enfant a un cancer. Lire la suite…
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