Article L345-2-3 du Code de l'action sociale et des familles

Chronologie des versions de l'article

Version28/03/2009

Entrée en vigueur le 28 mars 2009

Est créé par : LOI n°2009-323 du 25 mars 2009 - art. 73

Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation.

Affiner votre recherche
Entrée en vigueur le 28 mars 2009
5 textes citent l'article

Commentaires35


Conclusions du rapporteur public · 29 décembre 2023

Comme vous le savez, le droit au logement opposable, créé par une loi du 5 mars 20071 et codifié aux articles L. 441-2-3 et L. 441-2-3-1 du code de la construction et de l'habitation (CCH), recouvre deux types de droits : d'une part, un droit au logement stricto sensu (DALO), […] un droit à l'hébergement (DAHO) dans l'une des structures listées à l'article L. 441-2-3, soit une « structure d'hébergement, un établissement ou logement de transition, un foyer-logement […] L'hébergement d'urgence est mentionné à l'article L. 345-2-2 du code de l'action sociale et des familles (CASF), selon lequel « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, […]

 Lire la suite…

veille.riviereavocats.com · 13 octobre 2023

[…] – de centre d'hébergement et de réinsertion sociale, tel que défini à l'article L. 345-1 du code de l'action sociale et des familles ; – de structure d'hébergement d'urgence, telle que mentionnée aux articles L. 345-2-2 et L. 345-2-3 du code de l'action sociale et des familles ;

 Lire la suite…
Voir les commentaires indexés sur Doctrine qui citent cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Décisions+500


1Tribunal administratif de Lille, 15 décembre 2014, n° 1408788
Non-lieu à statuer

[…] Il soutient que l'inaction de l'Etat en matière d'hébergement constitue une attente grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale ; qu'aucune proposition ne lui a été faite et que l'inaction de l'Etat méconnaît les dispositions des articles L. 345-2-2 et L. 345-2-3 du code de l'action sociale et de la famille ; qu'aucune condition de régularité du séjour n'est requise pour l'application des ces dispositions ; qu'il est demandeur d'asile, sans ressources propres ; que l'urgence est constituée en raison de la précarité de sa situation et de la saison hivernale ;

 Lire la suite…
  • Justice administrative·
  • Juge des référés·
  • Hébergement·
  • Migrant·
  • Urgence·
  • L'etat·
  • Aide juridictionnelle·
  • Hôtel·
  • Liberté·
  • Asile

2Tribunal administratif de Lyon, 6 janvier 2016, n° 1511086
Rejet

[…] 54-035-03 […] 3. Considérant que l'article L. 345-2 du code de l'action sociale et des familles prévoit que, dans chaque département, est mis en place, sous l'autorité du préfet « un dispositif de veille sociale chargé d'accueillir les personnes sans abri ou en détresse » ; que l'article L. 345-2-2 précise que : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence (…) » ; qu'aux termes enfin de l'article L. 345-2-3 : « Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée (…) » ;

 Lire la suite…
  • Enfant·
  • Hébergement·
  • Justice administrative·
  • Urgence·
  • Juge des référés·
  • Droit d'asile·
  • Liberté fondamentale·
  • Demande·
  • Père·
  • État de santé,

3Tribunal administratif de Paris, 30 juin 2011, n° 1109605
Rejet

[…] que la sélection à l'entrée, la limitation arbitraire du nombre de prises en charge, le recentrage sur des missions de première urgence, la fixation autoritaire des durées de prise en charge portent atteinte aux principes de l'inconditionnalité de la prise en charge et de sa continuité sans limitation de durée a priori posés par les articles L. 345-2 et L. 345-2-3 du code de l'action sociale et des familles ; que la décision attaquée, par son caractère abusivement restrictif et par la gravité de ses conséquences, est entachée d'erreur manifeste d'appréciation ; […]

 Lire la suite…
  • Département·
  • Urgence·
  • Hébergement·
  • Ville·
  • L'etat·
  • Région·
  • Justice administrative·
  • Famille·
  • Lettre·
  • Dispositif
Voir les décisions indexées sur Doctrine qui citent cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).