Code des impositions sur les biens et services / PARTIE LÉGISLATIVE / Livre III : ÉNERGIES, ALCOOLS ET TABACS / Titre Ier : RÉGIME GÉNÉRAL D'ACCISE / Chapitre IV : TABACS / Section 3 : Montant de l'accise / Sous-section 2 : Taux, tarifs et minima de perception
Article L314-24 du Code des impositions sur les biens et services
Chronologie des versions de l'article
Entrée en vigueur le 1 mars 2023
Est codifié par : Ordonnance n°2021-1843 du 22 décembre 2021 - art.
Modifié par : LOI n°2022-1616 du 23 décembre 2022 - art. 15 (V)
Les tarifs, taux et minima de perception de l'accise exigible en métropole, pour chaque catégorie fiscale sont, pour la période courant du 1er mars 2023 au 31 décembre 2023, les suivants :
Catégorie fiscale |
Paramètres de l'accise |
Montant applicable du 1er mars 2023 au 31 décembre 2023 |
---|---|---|
Cigares et cigarillos |
Taux (en %) |
36,3 |
Tarif (en €/1 000 unités) |
52,2 |
|
Minimum de perception (en €/1 000 unités) |
288 |
|
Cigarettes |
Taux (en %) |
55 |
Tarif (en €/1 000 unités) |
68,1 |
|
Minimum de perception (en €/1 000 unités) |
360,6 |
|
Tabacs fine coupe destinés à rouler les cigarettes |
Taux (en %) |
49,1 |
Tarif (en €/1 000 grammes) |
91,7 |
|
Minimum de perception (en €/1 000 grammes) |
335,3 |
|
Tabacs à chauffer commercialisés en bâtonnets |
Taux (en %) |
51,4 |
Tarif (en €/1 000 unités) |
19,3 |
|
Minimum de perception (en €/1 000 unités) |
232 |
|
Autres tabacs à chauffer |
Taux (en %) |
51,4 |
Tarif (en €/1 000 grammes) |
72,7 |
|
Minimum de perception (en €/1 000 grammes) |
875,5 |
|
Autres tabacs à fumer ou à inhaler après avoir été chauffés |
Taux (en %) |
51,4 |
Tarif (en €/1 000 grammes) |
33,6 |
|
Minimum de perception (en €/1 000 grammes) |
145,1 |
|
Tabacs à priser |
Taux (en %) |
58,1 |
Tabacs à mâcher |
Taux (en %) |
40,7 |
Ces tarifs et minima de perception sont indexés sur l'inflation dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier, le pourcentage d'évolution étant arrondi au dixième. L'arrêté mentionné à l'article L. 132-1 est également signé par le ministre chargé de la santé.
Toutefois, l'évolution annuelle ne peut ni être négative ni excéder 1,8 %.