Décret n° 2007-785 du 10 mai 2007 portant création de l'Etablissement public d'aménagement Orly-Rungis-Seine amont

Sur le décret

Entrée en vigueur : 11 mai 2007
Dernière modification : 1 novembre 2017

Commentaire1


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Décret n° 2017-1507 du 27 octobre 2017 modifiant le décret n° 2007-785 du 10 mai 2007 portant création de l'établissement public d'aménagement Orly-Rungis-Seine amont . […]

 

Décisions18


1Tribunal administratif de Melun, 30 juin 2016, n° 1403546

Rejet — 

[…] Considérant que, par décret n° 2007-785 en date du 10 mai 2007, l'établissement public d'aménagement Orly-Rungis-Seine Amont (EPA-ORSA) a été créé pour piloter une opération d'intérêt national Orly-Rungis-Seine Amont visant douze communes dont la commune de Villeneuve-Saint-Georges ; que, par deux délibérations du 15 octobre 2010, […]

 

2Cour de discipline budgétaire et financière, Société d'aménagement du Val-de-Marne et de développement des villes et du département du Val-de-Marne (SADEV 94), 13…

— 

[…] 11. Considérant qu'il résulte de l'instruction, et notamment de l'audition de M. Garnier du 29 avril 2014, que les désaccords entre le président de la SADEV 94, M. Garnier, et son directeur général, M. Cohen-Skalli, ont pris leur source, à partir de 2007, dans la question stratégique des modalités de coordination entre la SADEV 94 et le nouvel établissement public d'aménagement Orly-Rungis-Seine amont (EPA ORSA), créé par le décret n° 2007-785 du 10 mai 2007 ; que, par une lettre du 7 janvier 2008, M. Garnier a notamment demandé à M. Cohen-Skalli de renoncer à son attitude d'opposition en lui indiquant que, s'il devait persister, une discussion deviendrait nécessaire sur les conditions de la poursuite de ses responsabilités à la direction de la SADEV 94 ;

 

3Tribunal administratif de Melun, 8 avril 2010, n° 0708416

Rejet — 

[…] Considérant, en deuxième lieu, que la SOCIETE LET et la SOCIETE CHEVORLY soutiennent que le maire de Chevilly-Larue n'était pas compétent pour prescrire, par un arrêté en date du 4 juillet 2006, l'ouverture de l'enquête publique relative à l'approbation du plan local d'urbanisme de la commune, valant enquête préalable à la déclaration d'utilité publique de la réalisation de la zone d'aménagement concerté « RN7 Nord », dès lors que cette zone fait partie de l'opération d'intérêt national « Orly-Rungis-Seine-Amont » ; que toutefois, et en tout état de cause, la délimitation de cette opération d'intérêt national, par décret du 10 mai 2007, est postérieure à l'arrêté du 4 juillet 2006 susmentionné ; que le moyen susanalysé doit donc être écarté ;

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte


Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer,
Vu le code de l'urbanisme, notamment ses articles L. 300-1 et suivants, L. 321-1 à L. 321-9, R. 321-1 à R. 321-25 ;
Vu le code de l'expropriation pour cause d'utilité publique ;
Vu le décret n° 55-733 du 26 mai 1955 modifié relatif au contrôle économique et financier de l'Etat ;
Vu le décret n° 62-1587 du 29 décembre 1962 modifié portant règlement général sur la comptabilité publique ;
Vu le décret n° 94-582 du 12 juillet 1994 relatif aux conseils et aux dirigeants des établissements publics et entreprises du secteur public ;
Vu le décret n° 99-575 du 8 juillet 1999 relatif aux modalités d'approbation de certaines décisions financières des établissements publics de l'Etat ;
Vu l'avis émis par le conseil régional d'Ile-de-France le 1er février 2007 ;
Vu l'avis émis par le conseil général du Val-de-Marne le 12 février 2007 ;
Vu l'avis émis par le conseil de la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne le 14 février 2007 ;
Vu l'avis émis par le conseil municipal de Choisy-le-Roi le 20 décembre 2006 ;
Vu l'avis émis par le conseil municipal d'Ivry-sur-Seine le 15 février 2007 ;
Vu l'avis émis par le conseil municipal de Thiais le 15 février 2007 ;
Vu l'avis émis par le conseil municipal de Villeneuve-Saint-Georges le 14 février 2007 ;
Vu l'avis émis par le conseil municipal de Vitry-sur-Seine le 14 février 2007 ;
Vu la lettre du 21 novembre 2006 par laquelle le préfet du Val-de-Marne a sollicité l'avis du conseil municipal d'Orly ;
Le Conseil d'Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :

Article 1


Il est créé, sous le nom d'Etablissement public d'aménagement Orly-Rungis-Seine amont, un établissement public d'aménagement de l'Etat, à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière et placé sous la tutelle du ministre chargé de l'urbanisme.

Article 2


Cet établissement est chargé, sur le territoire des communes dont la liste figure en annexe au présent décret, de conduire, pour son compte, celui de l'Etat, des communes et de leurs établissements publics de coopération intercommunale, toutes opérations de nature à favoriser l'aménagement, le renouvellement urbain et le développement économique à l'intérieur de son périmètre d'intervention.
A cet effet, cet établissement est notamment habilité à :
- mener les études relatives aux enjeux structurants et aux projets qui y sont liés ;
- coordonner les projets des acteurs publics concourant à la réalisation de sa mission et leur apporter les concours de toute nature nécessaires à leur mise en oeuvre ;
- réaliser ou faire réaliser des opérations, des équipements et des actions concourant à l'aménagement au sens de l'article L. 300-1 du code de l'urbanisme pour son compte ou celui de l'Etat et de ses établissements publics ou des collectivités territoriales et de leurs groupements, conformément à des conventions passées avec eux.
A cette fin, il est également habilité à :
a) Acquérir, au besoin par voie d'expropriation, des immeubles bâtis ou non bâtis ;
b) Céder, conformément aux dispositions de l'article L. 21-1 du code de l'expropriation pour cause d'utilité publique, des immeubles acquis par voie d'expropriation ;
c) Exercer le droit de préemption dans les conditions prévues par les articles L. 212-1 et suivants du code de l'urbanisme ; il peut, à l'intérieur du même territoire, être chargé par l'Etat, par une collectivité territoriale ou par un établissement public d'acquérir, en leur nom et pour leur compte, au besoin par voie d'expropriation, des immeubles bâtis ou non bâtis et d'exercer leur droit de préemption ;
d) Acquérir des participations dans des sociétés, groupements ou organismes dont l'objet concourt directement à la réalisation de ses missions, selon les modalités définies au deuxième alinéa de l'article 9.

Article 3


L'établissement est administré par un conseil de vingt-six membres composé comme suit :
1° Huit membres représentant l'Etat désignés à raison de :
a) Deux membres désignés par le ministre chargé de l'urbanisme ;
b) Un membre désigné par le ministre chargé du logement ;
c) Un membre désigné par le ministre chargé du budget ;
d) Un membre désigné par le ministre chargé de l'environnement ;
e) Un membre désigné par le ministre chargé de la politique de la ville ;
f) Un membre désigné par le ministre chargé des collectivités locales ;
g) Le trésorier-payeur général du département du Val-de-Marne, ou son représentant.
2° Dix-huit membres représentant les collectivités territoriales :
a) Trois représentants de la région d'Ile-de-France désignés en son sein par le conseil régional ;
b) Trois représentants du département du Val-de-Marne désignés en son sein par le conseil général ;
c) Un représentant de la communauté d'agglomération Plaine centrale du Val-de-Marne désigné en son sein par le conseil de la communauté ;
d) Un représentant de la commune d'Ablon-sur-Seine désigné en son sein par le conseil municipal ;
e) Un représentant de la commune de Chevilly-Larue désigné en son sein par le conseil municipal ;
f) Un représentant de la commune de Choisy-le-Roi désigné en son sein par le conseil municipal ;
g) Un représentant de la commune d'Ivry-sur-Seine désigné en son sein par le conseil municipal ;
h) Un représentant de la commune d'Orly désigné en son sein par le conseil municipal ;
i) Un représentant de la commune de Rungis désigné en son sein par le conseil municipal ;
j) Un représentant de la commune de Thiais désigné en son sein par le conseil municipal ;
k) Un représentant de la commune de Valenton désigné en son sein par le conseil municipal ;
l) Un représentant de la commune de Villeneuve-le-Roi désigné en son sein par le conseil municipal ;
m) Un représentant de la commune de Villeneuve-Saint-Georges désigné en son sein par le conseil municipal ;
n) Un représentant de la commune de Vitry-sur-Seine désigné en son sein par le conseil municipal.
Le préfet du Val-de-Marne constate, par arrêté publié au recueil des actes administratifs de la préfecture, la composition du conseil d'administration.