Décret n°89-48 du 27 janvier 1989 fixant les taux des cotisations dues au titre des prestations familiales

Sur le décret

Entrée en vigueur : 29 janvier 1989
Dernière modification : 29 janvier 1989

Commentaire1


M. Lepercq Arnaud · Questions parlementaires · 19 décembre 1988

Conformement aux dispositions du decret no 89-48 du 27 janvier 1989, les taux de cotisations s'elevent a 3,5 p 100 sur la totalite des remunerations et 4,5 p 100 dans la limite du plafond de la securite sociale, soit 10 340 francs au 1er janvier 1989.

 

Décisions3


1Conseil d'Etat, 1 / 4 SSR, du 17 avril 1992, 117604, mentionné aux tables du recueil Lebon

Rejet — 

[…] Vu le code de la sécurité sociale ; Vu la loi n° 89-18 du 13 janvier 1989, et notamment son article 7 ; Vu le décret n° 89-48 du 27 janvier 1989 ; Vu l'ordonnance n° 45-1708 du 31 juillet 1945, le décret n° 53-934 du 30 septembre 1953 et la loi n° 87-1127 du 31 décembre 1987 ; Après avoir entendu :

 

2Cour de Cassation, Chambre sociale, du 10 octobre 1996, 94-21.051, Inédit

Rejet — 

[…] Attendu que M. X…, qui a exercé une activité de travailleur indépendant jusqu'au 28 février 1989, était autorisé à pratiquer l'exercice fiscal décalé, du 1 er mars au 28 février; que, pour le calcul de la régularisation de sa cotisation d'allocations familiales au titre de l'année 1989, l'URSSAF a appliqué le taux fixé par le décret n° 89-48 du 27 janvier 1989, qui a supprimé le plafonnement des revenus servant de base au calcul de ces cotisations, à l'ensemble des revenus déclarés fiscalement par M. X…, perçus par lui du 1 er mars 1988 au 28 février 1989; que la cour d'appel (Rouen, 13 octobre 1994) a rejeté le recours de M. X…;

 

3Cour de Cassation, Chambre sociale, du 27 mars 1996, 92-41.584, Publié au bulletin

Rejet — 

[…] qu'en l'espèce, il est constant que la DDASS avait refusé pour le budget prévisionnel de 1989 la prise en charge du coût du changement d'échelon en application de l'accord du 3 décembre 1979, qu'ainsi condamnant l'ANIMC à payer à M. X… le rappel de salaire litigieux, le conseil de prud'hommes a violé le décret n° 88-279 du 24 mars 1988 et le décret n° 89-48 du 27 janvier 1989 ;

 

Document parlementaire0

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Versions du texte


Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, et du ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement,

Vu le code de la sécurité sociale ;

Vu la loi n° 89-18 du 13 janvier 1989 portant diverses mesures d'ordre social, et notamment son article 7 ;

Vu l'avis du conseil d'administration de la Caisse nationale des allocations familiales,
Article 1
Pour l'application de l'article 7 (III, IV et V) de la loi du 13 janvier 1989 susvisée, et par dérogation à l'article D. 242-7 du code de la sécurité sociale, les taux des cotisations d'allocations familiales dues sur les gains et rémunérations versés aux salariés à compter du 1er janvier et jusqu'au 31 décembre 1989 ainsi que les taux des cotisations dues au titre de l'année 1989 par les employeurs et travailleurs indépendants sont fixés à :
4,5 p. 100 dans la limite du plafond de la sécurité sociale ;
3,5 p. 100 sur l'intégralité des gains ou rémunérations des salariés ou des revenus professionnels des employeurs et travailleurs indépendants.
Article 2
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement, le ministre délégué auprès du ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et du budget, chargé du budget, et le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, chargé de la famille, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
MICHEL ROCARD Par le Premier ministre :
Le ministre de la solidarité, de la santé
et de la protection sociale,
porte-parole du Gouvernement,
CLAUDE ÉVIN
Le ministre d'Etat, ministre de l'économie,
des finances et du budget,
PIERRE BÉRÉGOVOY
Le ministre délégué auprès du ministre d'Etat,
ministre de l'économie, des finances et du budget,
chargé du budget,
MICHEL CHARASSE
Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la solidarité,
de la santé et de la protection sociale,
chargé de la famille,
HÉLÈNE DORLHAC DE BORNE