Décret n° 2006-1708 du 23 décembre 2006 modifiant la partie réglementaire du code de justice administrative

Sur le décret

Entrée en vigueur : 29 décembre 2006
Dernière modification : 29 décembre 2006
Codes visés : Code de justice administrative, Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile.

Commentaires24


blog.landot-avocats.net · 24 décembre 2023

… Cependant, ce refus se faisait sous l'empire d'un droit aujourd'hui révolu (l'article R. 222-1, précité, ayant été réformé par le décret n° 2006-1708 du 23 décembre 2006).

 

Conclusions du rapporteur public · 20 décembre 2023

Depuis le décret n° 2006-1708 du 23 décembre 2006 modifiant la partie réglementaire du code de justice administrative, il permet de rejeter par ordonnance les requêtes manifestement irrecevables, lorsque la juridiction n'est pas tenue d'inviter leur auteur à les régulariser ou qu'elles n'ont pas été régularisées à l'expiration du délai imparti par une demande en ce sens.

 

Conclusions du rapporteur public · 19 juillet 2023

[…] n° 426472, A), vous avez confirmé cette position, en estimant qu'elle n'avait pas été remise en cause par le décret « JADE »5 du 2 novembre 2016, qui a complété l'article R. 421-1 par un alinéa ambigu (dont on ne sait s'il a été inspiré par un de ces « technocrates du formalisme » que dénonçait le président Odent…), 2 Contentieux administratif, 8e éd., […] le décret « JADE » a remis en cause le fondement de la jurisprudence Société des grands magasins de l'ouest puisque désormais, comme nous l'avons rappelé, la défense au fond de l'administration ne permet pas de lier le contentieux. […] Toutefois, le décret n° 2006-1708 du 23 décembre 2006 a, depuis lors, modifié l'article R. 222-1, 4°, […]

 

Décisions386


1Tribunal de commerce de Nanterre, 24 juin 2010, n° 2010T02521

— 

[…] DEMANDE DE VALIDATION DE REMUNERATION Article 80 du décret n° 2005-1677 du 28 Déc 2005 modifié par le décret n° 2006-1708 du 23 Déc 2006 l'Etude de CP4 ___ ___ TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANTERRE LEMA ds r ment WAND- – 3 'EN Référence 2010/00489-2010P00211 a IRES – ISEURS – JDiCLAIRES éciai LIQUIDATION JUDICIAIRE Date – 12/05/2010 ! 15. rue de la Grang. – telière 7 0D Décision Q Tél 0147 79 8729 Fa 7009 PARIS |Affaire EURL APE RENOVATION (EN/100568) X 01 42 46 71 44 Date de dépôt du Rapport . 14/06/2010 La soussignéa, SCP AL d'un office de Commissaires Priseurs, […]

 

2Tribunal administratif de Rouen, 7 avril 2011, n° 1100145

Annulation — 

[…] — que la décision a été prise par une autorité incompétente depuis l'entrée en vigueur du décret 2006-1708 rendant effectives les obligations de quitter le territoire ; […]

 

3Cour Administrative d'Appel de Paris, 7éme chambre , 23 novembre 2007, 07PA00422, Inédit au recueil Lebon

Annulation — 

[…] Vu le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile ; Vu la loi n°2006-911 du 24 juillet 2006 ; Vu le décret n°2006-1708 du 23 décembre 2006 ; Vu le code de justice administrative ; Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte


Le Premier ministre,
Sur le rapport du garde des sceaux, ministre la justice,
Vu le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile ;
Vu le code de justice admministrative ;
Vu la loi n° 2006-911 du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et à l'intégration, notamment ses articles 117 et 118 ;
Vu l'avis du Conseil supérieur des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel en date du 5 décembre 2006 ;
Le Conseil d'Etat (commission spéciale pour l'examen des textes intéressant le contentieux administratif) entendu,
Décrète :

Chapitre Ier : Dispositions relatives à la procédure contentieuse applicable aux décisions relatives au séjour assorties d'une obligation de quitter le territoire français
Article 1


Dans le titre VII du livre VII du code de justice administrative, il est rétabli un chapitre V ainsi rédigé :


« Chapitre V



« Le contentieux des décisions relatives au séjour assorties
d'une obligation de quitter le territoire français


« Art. R. 775-1. - Les requêtes dirigées contre les décisions relatives au séjour mentionnées au I de l'article L. 511-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile assorties d'une obligation de quitter le territoire français sont présentées, instruites et jugées selon les dispositions du présent code, sous réserve des dispositions du présent chapitre.
« Toutefois, lorsque l'étranger est placé en rétention avant que le tribunal ait rendu sa décision, les dispositions du chapitre IV du présent titre sont alors applicables au jugement des conclusions dirigées contre l'obligation de quitter le territoire français et la décision fixant le pays de renvoi.
« Art. R. 775-2. - Le délai de recours est d'un mois à compter de la notification de la décision attaquée. Il n'est pas prorogé par l'exercice d'un recours administratif préalable.
« Art. R. 775-3. - Lorsqu'une décision relative au séjour assortie d'une obligation de quitter le territoire français fait l'objet de deux ou plusieurs requêtes, celle-ci peuvent faire l'objet d'un enregistrement unique et d'une instruction commune.
« Art. R. 775-4. - Le président de la formation de jugement peut, dès l'enregistrement de la requête, faire usage du pouvoir prévu au premier alinéa de l'article R. 613-1 de fixer la date à laquelle l'instruction sera close. Il peut, par la même ordonnance, fixer la date et l'heure de l'audience au cours de laquelle l'affaire sera appelée. Dans ce cas, l'ordonnance tient lieu de l'avertissement prévu à l'article R. 711-2.
« Art. R. 775-5. - Lorsqu'une requête sommaire mentionne l'intention du requérant de présenter un mémoire complémentaire, la production annoncée doit parvenir au greffe du tribunal administratif dans un délai de quinze jours à compter de la date à laquelle la requête a été enregistrée.
« Si ce délai n'est pas respecté, le requérant est réputé s'être désisté à la date d'expiration de ce délai, même si le mémoire complémentaire a été ultérieurement produit. Il est donné acte de ce désistement.
« Art. R. 775-6. - Les délais donnés aux parties pour fournir leurs observations doivent être observés, faute de quoi il peut être passé outre sans mise en demeure.
« Art. R. 775-7. - Les décisions prises pour l'instruction des affaires sont notifiées aux parties par tous moyens.
« Art. R. 775-8. - En cas de notification au tribunal administratif par le préfet ou, à Paris, par le préfet de police de sa décision de placement en rétention de l'étranger avant que le tribunal ait rendu sa décision, le président du tribunal ou le magistrat qu'il désigne transmet, s'il y a lieu, l'affaire, dans les formes prévues au premier alinéa de l'article R. 351-6, au tribunal administratif dans le ressort duquel est situé le centre de rétention administrative dans lequel l'étranger est placé, sauf si elle est en état d'être jugée. Les actes de procédure accomplis régulièrement devant le tribunal administratif saisi en premier lieu restent valables devant le tribunal auquel est transmise l'affaire.
« Art. R. 775-9. - Le jugement est notifié aux parties par tous moyens.
« Art. R. 775-10. - Le délai d'appel est d'un mois. Il court contre toute partie à l'instance à compter du jour où la notification du jugement lui a été faite. »

Article 2


Il est ajouté après l'article R. 512-2 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile un article R. 512-3 ainsi rédigé :
« Art. R. 512-3. - Les modalités selon lesquelles les juridictions administratives examinent les recours en annulation formés contre les décisions de refus de séjour assorties d'une obligation de quitter le territoire français obéissent aux règles définies par le chapitre V du titre VII du livre VII du code de justice administrative ».

Chapitre II : Dispositions relatives au juge statuant seul
Article 3


L'article R. 222-13 du code de justice administrative est modifié ainsi qu'il suit :
I. - Au premier alinéa, après les mots : « ayant atteint au moins le grade de premier conseiller », sont insérés les mots : « ou ayant une ancienneté minimale de deux ans ».
II. - Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« 10° Sur les litiges relatifs au permis de conduire. »