Article 2 du Décret n°51-727 du 6 juin 1951 FIXANT LE REGIME DES PENSIONS DE VIEILLESSE ET D'INVALIDITE DE L'ASSURANCE SOCIALE OBLIGATOIRE AGRICOLE.

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Version12/03/1981
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Version01/12/1982
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Version01/01/1988

Entrée en vigueur le 1 décembre 1982

Modifié par : Décret 83-377 1983-05-05 ART. 2, ART. 3, ART. 4 JORF 8 MAI 1983 date d'entrée en vigueur 1ER DECEMBRE 1982

PAR. 1er-I. - Le conjoint survivant de l'assuré ou du titulaire de droits à pension de vieillesse ou d'invalidité, qui est lui-même atteint d'une invalidité permanente dans les conditions définies à l'article 1er ci-dessus, bénéficie d'une pension de veuve ou de veuf.
Le conjoint survivant invalide cumule, dans des limites fixées par décret, la pension de veuve ou de veuf avec des avantages personnels de vieillesse, d'invalidité ou d'accident du travail, notamment en application des dispositions de l'article L. 454 du code de la sécurité sociale.
Le montant annuel de la pension d'invalidité attribuée à la veuve ou au veuf est égal à un pourcentage, fixé par décret, de la pension principale dont bénéficiait ou eût bénéficié le défunt en application des articles 1er et 1er bis du présent décret.
Les pensions d'invalidité de veuf ou de veuve sont supprimées en cas de remariage.
Lorsque le titulaire atteint l'âge de soixante ans, la pension attribuée au titre de l'invalidité est transformée en pension de vieillesse de veuf ou de veuve d'un montant égal.
II. - La pension de veuf ou de veuve ne peut être inférieure à une somme dont le montant est fixé par décret.
Elle est majorée de 10 p. 100 lorsque le bénéficiaire a eu au moins trois enfants [*nombre minimum*], ouvrent droit également à cette bonification les enfants ayant été, pendant au moins neuf ans avant leur seizième anniversaire [*âge*], élevés par le titulaire de la pension et à sa charge ou à celle de son conjoint.
Cette dernière majoration est, le cas échéant, calculée sur le montant de la pension porté au minimum ci-dessus défini.
PAR. 2 - En cas de décès de l'assuré, son conjoint survivant a droit à une pension de réversion s'il satisfait à des conditions de ressources personnelles, de durée de mariage et d'âge définies par voie réglementaire [*bénéficiaire*]. Toutefois, lorsqu'un enfant au moins est issu du mariage, aucune condition de durée de mariage n'est exigée.
La pension de réversion est égale à un pourcentage fixé par décret de la pension principale ou rente dont bénéficiait ou eût bénéficié l'assuré, sans pouvoir être inférieure à un montant minimum fixé par décret en tenant compte de la durée d'assurance lorsque celle-ci est inférieure à la durée déterminée par ce décret.
Elle est majorée de 10 p. 100 lorsque le bénéficiaire remplit les conditions fixées au paragraphe 5 de l'article 1er bis ci-dessus. Cette majoration ne peut être inférieure au dixième du montant minimum de la pension de réversion.
Le conjoint survivant cumule, dans des limites fixées par décret, la pension de réversion avec des avantages personnels de vieillesse et d'invalidité.
PAR. 3 - Lorsqu'un assuré, titulaire d'une pension ou d'une rente de vieillesse du régime des assurances sociales agricoles, a disparu de son domicile et que plus d'un an s'est écoulé sans qu'il ait réclamé les arrérages de cette pension, son conjoint peut obtenir, à titre provisoire, la liquidation des droits qui lui auraient été reconnus en cas de décès de l'assuré [*absence*].
Lorsqu'un assuré, non encore titulaire d'une pension ou d'une rente de vieillesse a disparu de son domicile depuis plus d'un an, son conjoint peut également obtenir, à titre provisoire, la liquidation des droits qui lui auraient été reconnus en cas de décès de l'assuré.
La liquidation provisoire des droits du conjoint devient définitive lorsque le décès est officiellement établi ou lorsque l'absence a été déclarée par jugement passé en force de chose
jugée.
PAR. 4 - Lorsqu'un assuré n'est pas remarié après un divorce pour rupture de la vie commune réputé prononcé contre lui conformément aux articles 237 à 241 du Code civil, son conjoint divorcé est assimilé à un conjoint survivant pour l'application du paragraphe 2 ci-dessus s'il n'est pas remarié.
Lorsque l'assuré est remarié, la pension de réversion à laquelle il est susceptible d'ouvrir droit à son décès, au titre du paragraphe 2 ci-dessus, est partagé entre son conjoint survivant et le ou les précédents conjoints divorcés non remariés au prorata de la durée respective de chaque mariage. Ce partage est opéré lors de la liquidation des droits du premier d'entre eux qui en fait la demande.
Au décès de l'un des bénéficiaires, sa part accroîtra la part de l'autre ou, s'il y a lieu, des autres.
Lorsque le bénéficiaire remplit les conditions fixées à l'article 1er bis, paragraphe 5 ci-dessus, sa part de pension est majorée de 10 p. 100.
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Entrée en vigueur le 1 décembre 1982
Sortie de vigueur le 23 juin 1988
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Décisions3


1Cour de Cassation, Chambre sociale, du 16 décembre 1987, 86-10.292, Publié au bulletin
Rejet

[…] Mais attendu que la cour d'appel, après avoir rappelé les textes applicables en la matière et notamment le décret du 6 juin 1951 relatif au régime des pensions de vieillesse et d'invalidité de l'assurance sociale obligatoire agricole, qui, en son article 2, paragraphe 2, fixe les conditions d'attribution de la pension de réversion du conjoint survivant, et constaté que le droit à ladite pension était subordonné à la condition que le bénéficiaire ait atteint l'âge de cinquante cinq ans, en a exactement déduit que la pension de réversion constituait un avantage de vieillesse au sens de l'article 35-1 de la loi du 30 juin 1975, lequel ne fait pas distinction entre les avantages propres à l'assuré et les avantages dérivés ;

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  • Absence d'avantage de vieillesse ou d'invalidité·
  • Sécurité sociale, prestations familiales·
  • Allocation aux handicapés adultes·
  • Prise en considération·
  • Pension de réversion·
  • Conditions·
  • Vieillesse·
  • Avantage·
  • Régime de pension·
  • Allocation

2Cour de Cassation, Chambre sociale, du 12 mai 1970, 68-13.068, Publié au bulletin
Cassation

Aux termes de l'article 62 du décret du 21 septembre 1950, modifié par le décret du 4 octobre 1951, lorsque le pensionné ou titulaire du droit à pension décède antérieurement à son 65 ème anniversaire, la pension de réversion du conjoint survivant est calculé en fonction du montant de la pension qui aurait été allouée au de cujus au titre de l'inaptitude au travail. Ce texte ne déroge pas au principe posé par l'article 2 $ 2 du décret du 6 juin 1951, selon lequel la pension de réversion de la veuve d'un assuré social agricole décède après soixante ans est égale à la moitié de la pension dont bénéficiait le défunt. […]

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  • 2) agriculture·
  • Veuve d'un assuré décédé avant son 65 ème anniversaire·
  • Identité du représentant d'une partie·
  • Sécurité sociale contentieux·
  • Comparution des parties·
  • Pension de reversion·
  • Assurances sociales·
  • Jugements et arrêts·
  • Mutualité agricole·
  • Irrévocabilité

3Cour de Cassation, Assemblée plénière, du 26 janvier 1973, 71-10.266, Publié au bulletin
Cassation

[…] Vu les articles 56, 60 et 62 du decret n. 50-1225 du 21 septembre 1950, modifie par le decret du 4 octobre 1951, les articles 1 bis, paragraphe 2, et 2, paragraphe 2, du decret n. 51-727 du 6 juin 1951 fixant le regime des pensions de vieillesse et d'invalidite et l'assurance sociale agricole;

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  • Pension de reversion·
  • Assurances sociales·
  • Mutualite agricole·
  • Sécurité sociale·
  • Irrevocabilite·
  • Agriculture·
  • Liquidation·
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