Décret n°80-305 du 30 avril 1980 instituant un congé spécial pour les préfets

Sur le décret

Entrée en vigueur : 2 mai 1980
Dernière modification : 2 mai 1980

Commentaire0

Aucun commentaire indexé par Doctrine ne cite cette loi

Décision0

Aucune décision indexée sur Doctrine ne cite cette loi.

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte

Article 1
Jusqu'au 31 décembre 1980 les préfets comptant au moins quinze ans de services civils et militaires valables pour la retraite pourront être placés sur leur demande dans une position spéciale de congé. Le nombre de préfets pouvant bénéficier de ce congé spécial est limité à cinq.
Article 2
Dans la position de congé spécial, les intéressés bénéficient des derniers émoluments afférents aux classe et échelon occupés à leur date de mise en congé.
Lorsque le bénéficiaire du congé spécial perçoit une autre rémunération publique, le montant de ces émoluments est réduit au montant de la retenue pour pension qu'il doit verser en application de l'article 5 ci-dessous.
Lorsque le bénéficiaire reçoit une rémunération privée, les émoluments du congé spécial sont réduits :
- d'un tiers, si cette rémunération est supérieure à la moitié des émoluments de congé spécial ;
- de la moitié, si cette rémunération est supérieure aux deux tiers des émoluments de congé spécial ;
- des deux tiers, si cette rémunération est supérieure aux émoluments de congé spécial ;
- au montant de la retenue pour pension que l'intéressé doit verser en application de l'article 5 ci-dessous, si cette rémunération est supérieure à 125 p. 100 des émoluments de congé spécial.
Le ministre de l'intérieur peut réduire les émoluments prévus à l'alinéa 1er au montant de la retenue pour pension que l'intéressé doit verser en application de l'article 5 ci-dessous lorsque celui-ci exerce une activité rémunérée dans une entreprise qui demande le concours de l'Etat.
Article 3

Le bénéficiaire du congé spécial devra tenir informé chaque semestre le ministre de l'intérieur des conditions de sa rémunération.


Au cas où l'intéressé aurait accepté des fonctions dans une entreprise privée visée à l'article 175-1 du code pénal, les émoluments de congé spécial seront suspendus sans préjudice des poursuites pénales.