Décret du 23 septembre 1806 contenant les attestations à délivrer aux rentiers viagers et pensionnaires de l'Etat qui ne peuvent se transporter au domicile du notaire certificateur
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Sur le décret
Entrée en vigueur : | 23 septembre 1806 |
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Dernière modification : | 1 janvier 2020 |
Les rentiers viagers et pensionnaires de l'Etat qui, par cause de maladie ou d'infirmité, ne pourront se transporter au domicile du notaire certificateur de leur arrondissement, lui adresseront une attestation du maire de leur commune, visée du sous-préfet, ou du juge du tribunal judiciaire, constatant leur existence, leur maladie ou infirmité.
Les notaires certificateurs, sont autorisés à délivrer, sur le vu de cette attestation, le certificat exigé par l'article 1er de notre décret du 21 août 1806, pour le paiement des rentes viagères et pensions dans lequel ils feront mention détaillée de ladite attestation, qui sera déposée entre leurs mains, et ne pourra servir pour un autre semestre.
Les dispositions des deux articles précédents sont applicables aux rentiers viagers et pensionnaires de l'Etat domiciliés dans les îles françaises d'Europe où il n'existera pas de notaires certificateurs.
Mais ce fut la Révolution française qui porta un coup qui faillit se révéler fatal à l'Académie française lorsque la Convention thermidorienne supprima les académies royales par un décret en date du 8 août 1793 pris sur le rapport de l'abbé Grégoire, qui déclara que « le génie est sans culottes », Y et Chamfort accusant pour leur part l'auguste Assemblée d'avoir « asservi les Lettres ». […] Un peu plus d'un siècle plus tard, […]